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03/03/2007

Pica pica

« Des vols émeraudés, sous les arbres, circulent » (Verhaeren)

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« Quel était le titre de l’opéra dont parlait le journal tout à l’heure ? » (Hergé)

 

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A la suite du paradoxe de Hempel, voici l’exposition d’un autre paradoxe de l’induction, celui de Goodman, dit aussi des « émeraudes vleues », paradoxe qui approfondit le premier, et dont j’adapte ici la terminologie pour la circonstance.


Créons un néologisme : « bloir ».  C’est un prédicat que l’on attribue à toute chose qui est noire et a été observée à l’instant t, ou est blanche et n’a pas encore été observée en t.

Jusqu’en t, toutes les observations de corbeaux se révèlent être des instances de l’énoncé général : « Tous les corbeaux sont noirs ». Il est à noter que, par définition, tous les corbeaux ont donc aussi été bloirs.

Le raisonnement par induction conduirait à affirmer que les observations futures confirmeront que les corbeaux sont noirs. Toutefois, dans le passé, ils furent aussi bloirs, ce qui implique que les corbeaux seront blancs demain, et donc qu’ils ne seront pas noirs.

 

 

Commentaires

les philosophes des magiciens, des princes de la disparition, ou mieux de l'évasion,

votre vieille chèvre pas tout à fait narval

Écrit par : cheval bloir | 07/03/2007

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