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19/03/2006

Decedere de via

« [D]ernier éclat d'héroïsme dans les décadences [...] le dandysme confine au spiritualisme et au stoïcisme. [...] Le dandysme est une institution vague, aussi bizarre que le duel ; très ancienne, puisque César, Catilina, Alcibiade nous fournissent des types éclatants ; très générale, puisque Chateaubriand l'a trouvée dans les forêts et au bord des lacs du Nouveau-Monde. » (Baudelaire)

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Le Soi est constitué lorsque le filtre codant extérieur est dissout, le langage dominé et que chaque point du territoire de l'inconscient est atteignable à la manière d’un espace riemannien. Dans le champ de cet inconscient libéré, le moi, en tant que point de compression informationnel, se transforme continûment telle une différentielle inobjectivable. Il s'avère et coupe de la mémoire et code des perspectives de chacun des points de vue intensifs de l’inconscient à tel instant. Quant au noûs, il est l’instance qui, à partir d’un point n quelconque du moi, fractalise l’inconscient, afin de faire coïncider le moi n+1 avec un point intensif de puissance supérieure adéquat au moi indexé n. Le moi est donc, entre autres, l’ensemble inorienté des émotions pures, c'est-à-dire, presque, le présent lui-même.

Au cours de la menée de l’empirisme, supérieur, radical ou transcendantal, il peut cependant y avoir butée. En effet, même si le chemin est ainsi balisé, il diffère nettement du processus scientifique d’accumulation enté à de grands paradigmes. En philosophie, rien n'est fait tant que les concepts ne sont pas ré-engendrés dans la pensée. En science, la mémoire du chemin n'est pas nécessaire ; un sujet standard, un Socius stable quasi quelconque et une compression théorématique suffisent.

Mais, il n'y a que le Soi qui puisse être souverain. Le sujet ne saurait l'être puisque constitué par une soumission. Oui, le sujet est ce qui choit lors du processus mental de la conscience réflexive. Au contraire et en ce sens, la conscience thétique se produit lorsqu'il n’y a plus de Moi mais la puissance impersonnelle, singularisée. Le désir et sa satisfaction n’ont donc rien à voir avec le narcissisme car le désir est premier tandis que le Moi n'est que second, c'est-à-dire social.

Commentaires

Le désir et sa satisfaction ont à voir avec le narcissisme lorsque le soi n’est plus que ce qu’il n’est pas en son fond originaire, c’est-à-dire n’est plus que le moi qu’il génère inauthentiquement, par quoi il s’entend lui même et oriente son déploiement, devenant ainsi ce qu'il croît être. Le narcissisme n’est donc qu’affaire de désir et satisfaction.

Écrit par : ju | 19/03/2006

C'est dans l'image, donc dans le Moi, que le désir est inauthentique, simple manque hétéro-engendré par une synecdoque qui est absolutisation du fini. Le Soi "qui n'est plus que ce qu'il n'est pas" est le non-Soi, c'est-à-dire en l'espèce, le Moi. Car le moi est justement ce qui ne peut se heurter à lui-même, étant différence pure, contrairement au Moi qui non-identité partielle mais toujours manquée (pure inauthenticité donc), non pas à lui-même mais à l'Autre halluciné. Le désir ne manque de rien et s'il y a rétro-action du Soi sur le moi, et réciproquement, elle est inassignable au moi comme tel. Ce serait retomber dans un idéalisme subjectif, c'est-à-dire dans une forme absolue de narcissisme, nommément le solipsisme. Le narcissime n'est donc qu'affaire de manque et de castration, pas de désir et de satisfaction.

Écrit par : Anaximandrake | 19/03/2006

???????

"Les hommes préfèrent vouloir le néant que de ne rien vouloir" (Nietzsche, GM)

Écrit par : nicolas | 19/03/2006

"???????" ?

Et pourtant, dans cette optique nietzschéenne, le nihilisme passif finit par l'emporter, vaincu par lui-même, exclu de l'éternel retour. D'où : "Le seul sacrement devant lequel le dandy s'incline est le suicide." (Jaccard) En effet : "l'honneur est le respect de soi par soi" (Lamartine)

Écrit par : Anaximandrake | 19/03/2006

Mais le Néant voudra t il d'eux, that is the question....

Écrit par : Danielle | 19/03/2006

De la volonté de néant, qui est la volonté de l'impossible, on arrive logiquement au néant de volonté. Car vouloir l'impossible n'est pas désirer mais bien plutôt vouloir l'insatisfaction. Il n'y pas d'être du non-être si ce n'est la réalité objective de son idée. Le néant n'est qu'un mot et la mort n'est pas être mais événement, c'est-à-dire qu'il y a un être du mourir qui, comme tel, donc, est absolument insubjectivable.

To be or not... to be.

Écrit par : Anaximandrake | 19/03/2006

"??????" pcq je ne comprends rien à ce que vous écrivez, ne vous en déplaise...

Écrit par : nicolas | 19/03/2006

pcq ?

Écrit par : ?????? | 19/03/2006

Ne m'en déplaît. Quelle drôle d'idée...

Écrit par : Anaximandrake | 19/03/2006

le désir n'est qu'une projection de la pensée.
la mémoire est un pauvre agrégat constitué par le ciment mental.
la pensée est ce qui sépare de la Vie par son emprise sur la conscience.
la pensée n'a pas accès au Réel, toute tentative d'y accéder par ce biais est vouée à l'échec dès l'origine.
la pensée est le sens de l'abstraction et de la conceptualisation, un processus qui n'est pas sous le contrôle d'un individu donné, qui fonctionne de manière automatique et mécanique (il est impossible à quiconque d'arrêter de penser ne serait-ce que dix minutes consécutives; dès lors, il est symptomatique d'un état proche de l'aliénation mentale que de prétendre que "je pense")

les mots sont des formes grossières de pensée; les pensées sont les formes grossières et déformées des multiples aspects du Réel.

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Oui, Anaximandrake, à ceci près que vouloir jouer « manque et castration » versus « désir et satisfaction » ne me semble rien vouloir dire d’autre que la modalité de déploiement du désir chez le narcissique ne peut que manquer la satisfaction de sa réalisation. Si « le désir ne manque de rien » en ceci qu’il est originaire, il ne s’effectue qu’à travers la cristallisation de ce sur quoi il se projette. Vous ne dites ainsi rien de plus que la qualité du désir et de sa satisfaction dépend de celle de son objet, fût-il le sujet désirant lui même; bref, la plus fondamentale des évidences philosophiques.

Écrit par : ju | 20/03/2006

le désir se doit de vivre et donc de manquer, le désir se désire comme manque et ne peut faire autrement sauf à n'être plus désir. Désir=manque, satisfaction=castration. C'est pour cela que Clément Rosset parle du "régime des passions" comme du régime le plus strict puisque (ne) se nourissant de rien.

Écrit par : nicolas | 20/03/2006

Le désir est désir de ce qu'il désire , approche par le diffèrement de ce qu'il désire .

Écrit par : Simone | 20/03/2006

"Le desir se desire" ? Et de son vivant Il était l'envie...

Écrit par : Danielle | 20/03/2006

Gmc, c'est la pensée qui est une face du désir. De plus, la mémoire dont il est question n'est pas ici un quelconque "ciment mental" mais un avatar du cône bergsonien. Et je dirai plutôt que c'est la conscience qui sépare la pensée de la vie. Quant à un éventuel accès au "Réel", il est patent que l'on y a accès puisqu'il est n'est qu'une abstraction si l'on n'entend par là, un réel plus réel que le réel, id est un "arrière-monde". L'on a d'ailleurs aussi accès par la pensée au réel qui est une dimension de l'être. L'échec c'est de prétendre le saisir intégralement par la pensée qui n'est, on l'a vu, qu'une face du désir en tant qu'essence de l'homme. Votre définition de la pensée me semble trop restrictive, ne serait-ce que par rapport à la cartésienne. Quant à son fonctionnement automatique, précisons. Automate dépourvu d'esprit ou automate spirituel c'est-à-dire "purifié"? L'inconscient étant de la pensée, il est clair qu'elle ne cesse pas. Mais, la pensée consciente est intermittente. Ce qui n'empêche pas - je vous renvoie ici à un kantisme liminaire - que le je en soit puisse en faire l'unité et donc l'assumer. Ce qui serait aliénation mentale ce serait l'irresponsabilité impliquée par une absence totale de "je pense". Enfin, le langage et la pensée ne sont pas réciprocables, même si la pensée requiert le signe qui est permet l'abstraction du réel brut et action sur lui (comme dirait Spinoza, le concept de chien n'aboie pas). Il n'y a en effet aucune supériorité ontologique du réel sur la pensée, ni d'ailleurs de la pensée sur le réel.

Ju, il ne s'agit pas de "jouer" manque et castration contre désir et satisfaction. Justement, le désir ne manquant de rien, il ne manque pas de son objet. La satisfaction n'est que jalon, celui de la subjectivation ("le sujet choit"). Le désir s'avère antérieur à la dichotomie sujet-objet ; le désir n'est pas un sujet qui se projette sur un objet, . Car c'est justement cela le délire narcissique ; raison pour laquelle il qui ne peut donc qu'être insatisfaction car volonté impossible, celle que l'image puisse équivaloir au réel. Le sujet est satisfait, réalisé, lorsque le désir est interrompu : il y a subjectivation. Le plaisir est bien en ce sens petite mort. Mais au-delà, s'il l'on a affaire à un sujet castré, le désir, qui est cette fois désir du sujet, manque l'objet, croyant, dans la faille du narcissisme, que sujet et objet diffèrent réellement du désir dont ils sont la scission. Il y a donc insatisfaction. Le désir du narcissique est piégé par le statut hallucinatoire de l'Autre. La soumission que constitue la castration c'est justement de croire que le désir manque de quelque chose : se produit alors un sujet narcissique clivé par la transcendance. Oui, le désir du sujet narcissique ne serait satisfait que mort, moment où l'image rejoint le réel. L'évidence philosophique en question, qui est une fausse évidence, ce n'est pas que le désir ne manque de rien mais la position platonicienne que vous soutenez en me l'attribuant, et par là même et une fois encore, en vous contredisant tout seul.

Nicolas, pour certaines raisons invoquées ci-dessus, et notamment pour son platonisme du désir (et malgré son spinozisme de la joie), il me semble que Rosset, avec son concept de "Réel", promeut ainsi paradoxalement un arrière-monde métaphysique. Il me semble au contraire qu'il s'agit, au sein de l'être, de distinguer nettement réel, imaginaire et symbolique.

Oui, Simone, le désir n'est pas identité qui est rapport à l'Autre, mais différence, qui est rapport à Soi.

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

"[...] je résolus enfin de chercher s'il existait quelque objet qui fût un bien véritable, capable de se communiquer, et par quoi l'âme, renonçant à tout autre, pût être affectée uniquement, un bien dont la découverte et la possession eussent pour fruit une éternité de joie continue et souveraine." (Spinoza, TRE, I)

Écrit par : Ju | 20/03/2006

« La poésie se fait dans un lit comme l’amour » (André Breton) - sanglante étincelle explosive-fixe, la philosophie se ferait alors dans l'arène comme la mort ?

Anyway, vous lire, Magister, c'est réveiller l'amour sans "comme", sans clin d'oeil et sans un jeu de mot !

Écrit par : Désirante | 20/03/2006

le désir est une pure création de la pensée, la pensée ne peut être création du désir étant donné qu'il n'est qu'une projection mentale: sans pensée, aucun désir, c'est l'évidence même; vous le constaterez sans aucun problème dès que vous arriverez à vous affranchir un tant soit peu de la tyrannie mentale.
ce que vous appelez réel est limité par la sphère du mental, vous qualifiez de réel le monde de représentations que crée la pensée et qui ne peut être qu'une représentation sommaire.
descartes et la pensée, un grand malentendu: "je suis cette chose qui pense" est l'inverse de "un processus non assujetti à la volition d'un individu donné produit des pensées en mode automatique et mécanique". là encore, observez le mouvement de la pensée dans l'individu que vous croyez être et vous le constaterez; ceci est pure observation, rien d'autre.
personne n'a parlé de supériorité ontologique, c'est un pur effet du processus mental que de qualifier en inférieur/supérieur et autres concepts: à titre de rappel, le fait de qualifier en bien et en mal s'appelle péché originel dans la genèse: il n'y a d'être qu'affranchi de ce travers ou de la pathologie appelé intellectualisme en occident.
le monde de la pensée n'est qu'abstraction, aucune vie à l'intérieur de cela.
vous devriez éviter de ne faire que citer des théories conçus par d'autres, vérifiez les d'abord sur vous avant de le donner force de loi.

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Passage par la praxis du désir ? Mais bien entendu, car n'est ce pas cela aussi le dandysme ?Ah, que tout cela est amusant - presque autant que les attaques (à mains armées...).

Loving you de sang froid mon cher Clyde !

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

Mais c'est justement le désir qui est réalisation du monde , sans lui absurde . C'est justement le désir qui redonne la pensée au corps ,sans lui parfaitement colonisé et asservi . Ceci dit le dandysme n'est qu'une des modalités, et la plus désespérée , de la praxis du désir .

Écrit par : Simone | 20/03/2006

simone,
qui détermine l'absurde? le processus mental qui asservit et colonise voire ensorcèle. le désir n'est qu'une projection mentale névrotique de ce processus. exacerbée, cette projection donne le shopping par exemple....

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Vous avez raison, Anaximandrake, réel, imaginaire et symbolique sont à distinguer et Clément Rosset le sait bien. Je ne souscris pas à votre appellation de platonisme du désir puisque Rosset s'oppose bien à toute une praxis moderne du désir qui malgré elle est héritière d'un certain platonisme. Le réel de Platon est une fantasmagorie pour Rosset, le réel de Rosset est ce qui motive le désir chez Platon, désir de manquer de ce que le réel ne peut lui apporter.
Quant à la distinction susmentionnée, CR s'en est un peu expliqué : l'imaginaire appartient à l'ordre du réel, contrairement à l'illusoire; le symbolique, lui, tire le réel (le désir est un phénomène réel) hors de lui-même (l'objet du réel) en dérogeant au principe d'identité et en fournissant une satisfaction illusoire que réclame le sujet pulsionnel : à A=A je substitue A=A' en espérant que ce A' soit rende désirable A, soit me le fasse oublier en une jouissance inconsistante.

Mais tout ceci est évidemment discutable.

Écrit par : nicolas | 20/03/2006

Le processus mental de l'engeance capitaliste qui a tout interêt à asservir le désir en l'envoyant se fasciner dans ses grandes surfaces . Le temps est venu en effet de l'homme impuissant "à mettre au monde une étoile dansante " . Soit donc . Recommençons . Car le désir est désidération .

Écrit par : Simone | 20/03/2006

nicolas,
l'objet n'existe qu'en fonction d'un sujet et on ne sait toujours pas définir le sujet; si vous ne définissez pas le sujet, votre démonstration s'effondre toute seule.

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Le sujet de ce commentaire n'est ce point vous gmc ?

Écrit par : Danielle-Tezcatlipoca | 20/03/2006

le sujet se définit peut-être tout simplement par le stade du miroir, assez élémentaire, mais je me trompe peut-être. Je dis d'ailleurs bien du MIROIR. Pour en revenir au dandysme, on pourrait y lier ironiquement ce miroir, nécessaire à tout dandy qui se respecte, n'est-ce pas. Quant à vraiment définir un sujet, je doute que le dandy s'en préoccupe. Seuls ses masques comptent pour lui. Le dandy est entièrement dans l'ordre de l'imaginaire (et donc du réel puisque celui-ci s'en nourrit) et non de l'illusion. Le dandy échappe selon moi au creux du désir. Ce qu'il produit est fort concret - et ludique. Mais de toute façon je ne vois pas en quoi je démontre quoi que ce soit et en quoi ma démonstration s'effondre toute seule.

Écrit par : nicolas | 20/03/2006

ou alors, c'est bien parce qu'on ne peut définir de sujet que l'objet du désir est à jamais un objet manquant, ce qui renforce ma thèse!

Écrit par : nicolas | 20/03/2006

pour nicolas,
sans sujet défini, absolument toutes les thèses ne sont que de l'intellectualisme aigu dénué de substance....

pour danielle,
gmc est une enveloppe physico-psychique agrémenté de quelques vagues émotions, le tout fonctionnant en mode automatique: vous appelez cela un sujet? ça fait un peu court, non?

Écrit par : gmc | 20/03/2006

C'est la vôtre, Gmc, de « démonstration », qui s'écroule sans le secours de personne, parce que vous continuez de confondre ''le désir '' avec ''le désir de''. L'erreur de raisonnement dont vous taxez Nicolas, c'est donc bien vous qui la commettez. Qui donc a cure de vos conseils ? Votre discours est terriblement convenu, c'est-à-dire qu'il est inculture crasse. Si encore il était sauvagerie... Mais non, il se limite à une fade opinion sans le courage de la pensée. Par conséquent, l'originalité, vous ne pouvez ici que la méconnaître, ignorant que vous êtes des thèses canoniques de la tradition. Mais, ne craignez rien, on ne risquerait pas de vous taxer d'intellectualisme si vous preniez juste la peine de lire ce que vous commentez. Je ne parlais d'égale dignité ontologique que parce que - puisqu'il faut mettre les points sur les i – c'est vous qui disiez « n'est que » ou alors parliez de la pensée comme séparation d'avec la vie etc. etc. De même, vos appels à l'expérience sont d'un empirisme naïf et pré-philosophique. Vivez donc, plutôt que de blâmer la pensée pour votre dépression et d'en induire de biaisés jugements de valeur. Bref, tout ceci est effectivement un peu court. Car, a contrario,l'empirisme, n'a évidemment aucun sens sans l'universel. L'empirisme transcendantal assume pour sa part l'un et le multiple, l'expérimentation comme la théorie.

Donc : « un pas pour la vie, un pas pour la pensée ». Ces deux instances s'intensifient réciproquement. Yes, my lovely, lively and beloved Bonnie, la véritable praxis du désir est là, souverainement.

Mais, Ju, n'hésitez pas à lire la suite du TIE. Car considérer que la traduction d'Appuhn qui utilise maladroitement le terme si connoté d' « objet » pour traduire « aliquid » puisse constituer un argument relève de la mauvaise foi ou de l'ignorance. Une ignorance en tout cas de l'Ethique qui introduit le concept de conatus et démontre que le désir est l'essence même de l'homme (les conséquences quant au sujet et à l'objet sont obvies), que l'essence est puissance etc. Mais, baste, tout lecteur honnête le sait.

Nicolas, peut-être n'ai-je pas été suffisamment clair mais c'est ce mot de « Réel », qui, paradoxalement, chez Rosset, constitue un avatar de ce fameux A'. Oui, du fait que l'objet du désir est un objet manquant, Rosset devrait conclure, comme je le fais à la suite de Deleuze, que le désir n'a pas d'objet donc ne manque de rien. Le manque serait donc pour Rosset autre A' ; le même ? le sien ? à son insu ? Car on ne peut manquer que de ce qui est au moins possible, sinon réel. On retombe sinon dans la problématique de l'impossible et de l'insatisfaction que je mentionnais dans un commentaire précédent. Reprenons. Le désir comme manque, ainsi que le définit Rosset, relève du plus pur platonisme, même si, je l'ai dit, il est un anti-platonicien notoire. Mais je crois qu'à choisir, chez Lacan, son platonisme (à savoir le désir comme manque), il se voit, d'une manière corrélative, contraint d'achopper sur le fonctionnement de la triade IRS, car, contrairement au psychanalyste, il est, en tant que philosophe, concerné par l'ontologie. D'ailleurs, une fameuse saillie de Lacan au début de son séminaire rue d'Ulm, illustre cette disparité avec éclat. Or, que Rosset sache qu'il faille faire cette distinction IRS, ne signifie pas qu'il la fasse, ni encore moins qu'il la réalise adéquatement, ni même qu'il puisse l'effectuer s'il veut rester consistant. Ainsi, ce que vous indiquez quant au statut du réel et de l'illusoire chez Rosset montre-t-il une méconnaissance du symbolique très platonicienne, ce qui d'ailleurs se greffe au réalisme de Platon et à sa hiérarchie Idée-icône-idole. Mais, cela, il est vrai, est discutable et mérite d'être approfondi.

Simone, le dandy désespère en ceci qu'il n'espère pas. Mais on pourrait dire aussi qu'il ne désespère pas parce qu'il n'espère pas non plus. La dandy n'entre pas dans la dualité servile de la crainte et de l'espoir, de l'optimisme ou du pessimisme. Faisant face, il ne diffère pas d'agir mais agi sa différence. Il ne peut manquer ainsi de faire signe pour qui méconnaît le symbolique, c'est-à-dire indiscerne réel et imaginaire. Le dandy est le désirant car il est le désidéré. Oui, je l'ai dit, il assume le reflet comme tel, et ce, à la différence de l'iconoclaste ou, plus généralement, des poursuivants de l'objet petit a qui, eux, restent finalement illusionnés par l'image par excellence qu'est le Moi. Non, l'identification n'est pas l'incarnation. A la fois logique et conséquent, le dandy le sait et le fait.

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

cher anaximandrake,
quand la pensée aura du courage, cela se saura; pour que l'ensemble de vos pseudos-démonstrations soit crédible, il vous faudrait pour cela être capable de démontrer les deux affirmations suivantes et ceci sans contestation possible:

- je pense
- je suis ce corps

montrez donc, cher ami, l'étendue du courage de la pensée que vous vantez (évitez les mythes du type "objectivité sans sujet"). sans la démonstration de ces deux affirmations, l'ensemble de vos propos s'assimilent aisément à des contrepèteries oiseuses.

on vous écoute courageux philosophe

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Je vous l'ai déjà dit en d'autres lieux entité gmc, si on décapite le corps humain identifiable qui vous contient , non seulement vous ne pourrez plus penser mais encore moins écrire des conneries...

PS : enveloppe c'est féminin !

Écrit par : Danielle | 20/03/2006

danielle,
merci pour le correctif; ce que vous avancez ne résulte que de votre propension à réduire l'autre à l'image que le processus mental donne à cet ego appelé danielle.

laissez donc répondre le philosophe, gmc n'est qu'une enveloppe de crasse inculture qui ne demande qu'à progresser...

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Effectivement, Gmc, vous pourrez toujours contester puisque c'est votre horizon qui est celui de l'hystérie. En effet, comme tel, ce que vous ne semblez pas comprendre, c'est vous supposez ce que vous contestez. Vous n'avez pas le courage ne serait-ce que de regarder en face votre langage et d'en assumer la logique. Qu'entendez-vous par démontrer, vous qui dites ne pas penser, et puis penser, et en fait non ? Flatus vocis. Le mythe de l'objectivité sans sujet ? Mais c'est vous qui le mettez en oeuvre dans vos commentaire précédents. Quel... mais comment dites-vous déjà ?.. oui... quel intellectualisme sans substance ! Vous voulez démontrer des déictiques ? Comme vous êtes drôle ! Vous n'avez pas le courage minimal de vous auto-poser ? De quoi avez-vous donc peur ? Du maître ou de son langage ? Ou bien le désirez vous ? Qui ? Quoi ? Ou bien, peut-être, en tant qu'hystérique, les confondez-vous ? Bref, que vous souteniez qu'il n'y ait pas de courage de la pensée n'est que la conséquence du refus de faire face à la lâcheté de la vôtre.

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

Vous démonter, gmc ? Pas besoin, vous parvenez fort bien tout seul à révéler et à montrer l'immensité de votre démajusculation (non non non, on n'émascule pas les eunuques!).

En corps et en pensée Anaximandrake n'a pas à prouver son courage ni son coeur et votre petitesse désarmante irait presque jusqu'à m'apitoyer, si je n'étais souverainement sans pitié pour les cons.

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

plutôt que de vous perdre en invectives inutile, grand philosophe, ça ne doit pas être difficile pour vous de démontrer:
- je suis ce corps
- je pense

si vous ne le faites pas, doit-on considérer que vous ne savez pas le faire, donc que vous plastronnez en n'ayant aucun argument autre qu'un vulgaire baratin non fondé?

Écrit par : gmc | 20/03/2006

chère bonnie,

les intellos de seconde zone qui traitent les autres de cons en guise d'argumentation principale,c'est assez pitoyable dans l'ensemble; ça n'est pas terrible comme niveau, on eut pu espéré mieux comme style d'assassinat

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Dans quelle zone êtes-vous pour en juger ? Car lorsque l'on n'a affaire à aucune argumentation, c'est-à-dire à aucune conséquence de pensée, ne peut-on pas appeler cela à bon droit "connerie" ainsi que le fit Bonnie à votre égard ?

Quant à démontrer, je l'ai fait. Car où voyez-vous des invectives ? Déictique n'est pas une insulte, cher illettré. Car si vous saviez lire, vous verriez que j'ai démontré que votre demande de "démonstration" (terme que vous êtes incapable de définir) signait votre point aveugle. C'est au-dessus, relisez.

Plus généralement, puisque vous êtes en "demande" et confondez être et langage, vous trouverez dans les arguments des sophistes rapportés par Platon de bien meilleures armes que vos rodomontades tout de même franchement pathétiques.

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

Vous traiter de con ? Vous savez donc lire lorsque cela vous arrange ? Heureuse pour vous. Et question assassinat, je demeure toujours "fair-play" et ne tue de sang froid que ceux qui sont mes égaux : vous n'avez donc rien à craindre, monsieur le petit dé-mon(s)treur de puces non-savantes !

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

brisons-la

Écrit par : nicolas | 20/03/2006

chère bonnie,
il est clair qu'avant d'être l'égale d'une proto-féministe telle que vous, il faudra à l'enveloppe gmc quelques millénaires de régression....


cher grand philosophe,

dans ce que vous avez écrit au-dessus, il n'est nullement démontré les deux affirmations précitées; doit-on en conclure que vous êtes incapable de le faire devant un simple pèquenot? il est d'usage que l'esprit réellement dominateur sache expliquer à l'inculture crasse, avec des termes que l'inculture soit capable d'appréhender dans sa misère, la réalité du fondement de son discours. pour le moment, l'inculture ne voit que sclérose intellectuelle incapable de faire autre chose que de produire en boucle un discours inconséquent.

hystérie est une invective non fondée par autre chose que des présupposés.

Écrit par : gmc | 20/03/2006

gmc vous posez des questions stupides en sachant d'avance qu'aucune réponse ne vous satisfera...

LA FOLIE JUVÉNILE possède la réussite.
Ce n'est pas moi qui recherche le jeune fou, c'est le jeune fou qui me recherche.
Au premier oracle, j'informe.
S'il interroge deux, trois fois, c'est de l'importunité.
S'il est importun, je n'informe pas.
La persévérance est avantageuse. (Yi King)

Écrit par : Danielle | 20/03/2006

chère danielle,
gmc n'a cure d'être satisfait ou non satisfait, ceci n'est pas un problème.
le yi king est très bien mais gmc ne l'a pas consulté depuis plus d'une éternité et le terme folie juvénile convient assez mal dans le cas présent.
les questions ne sont vues stupides que par le mental qui les perçoit. on perçoit génralement ce qu'on connait par expérience.

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Votre hystérie est démontrée par vos invectives qui se répètent et s'amplifient mais que pourtant vous m'attribuez. Mais si vous refusez de penser... Car personne ne peut le faire à votre place. La responsabilité est trop lourde ? Quel serait pour vous un critère de démonstration ? Vous êtes incapable de le dire, juge impuissant. Vous ne répondez pas aux questions parce que c'est vous seul qui les posez ? Vous devriez d'abord vous auto-poser. C'ets de ne pas le faire relève de l'hystérie et le seul présupposé en l'espèce est sa définition même que vous semblez ignorer tout comme celle de "déictique", sinon vous sauriez que la démonstration est faite. Vos problèmes et votre inculture ne regarde que vous, tout comme votre volonté de vous donner en spectacle et de vous tourner vous-même en ridicule en montrant votre inaptitude à raisonner, votre ennui et donc une détresse inassumée. Mais tout comme le suicide, c'est votre droit le plus strict.

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

Régressez encore si cela vous dit, de gmc faites-vous gc en essai (le gm vous va mal!), je ne savais pas qu'il y avait plus bas que votre état présent, mais laissez faire le temps, pourquoi pas ?

Egalité d'un flux de pensée et de fulgurances d'idées, oui, c'est ce à quoi j'aspire sans voiles et souriante mais elle est aussi complémentarité, adéquation cette égalité et non pas reflet parfait - bref votre supposée pique ne chatouille même pas la pointe des cils de la "proto-féministe" que je ne suis pas.

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

cher grand philosophe peu courageux,

tout votre beau vocabulaire n'atteindra jamais les sommets sur lesquels repose l'ignorance crasse qui vous cause; l'ignorance crasse voit bien que le grand magicien de la dialectique ne sait pas démontrer des choses basiques comme "je suis ce corps" ou "je pense"; l'ignorance crasse doit donc en déduire qu'elle a une fois de plus affaire à un baratineur qui, quoi que doté d'une rhétorique sophistiqué, ne serait même pas capable de répondre à la question "c'est quoi, l'Amour?" si on la lui posait.
donc le grand magicien de la rhétorique sophistiquée mais stérile traite l'indigent comme un moins que rien devant son public, du style "vous avez vu le neu-neu, comment qu'on l'a laminé!", le public étant acquis, tout le monde est content.

sauf que devant les yeux de l'enveloppe gmc, anaximandrake, tu tiendrais moins de dix minutes avec ton joli discours ampoulé qui tourne en rond tout seul; les feux de broussailles généralement s'éteignent au premier courant d'air.

parler du Soi quand on ignore ce qu'est l'Amour, quelle rigolade!!!

Écrit par : gmc | 20/03/2006

chère bonnie,
évitez de vous surestimer, si vous ne l'étiez pas, vous ne vous seriez pas donner le peine de répondre; c'est fou comme ces petits réflexes mesquins peuvent vous trahir, très chère...

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Mais je vous répondais effectivement en tout petit réflexe comme d'une main non pensive on chasse les moucherons qu'on n'a pas invités...

Je ne me surestime pas, je me sais et je sais celui aussi qui saura divinement me compléter : pas d'androgyne parfait futur sans différences, tout simplement. Et le féminisme est une autre histoire !

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

si vous vous saviez réellement, les moucherons n'auraient aucune importance; vous vous imaginez, rien de plus; les délires d'androgynat sont d'ailleurs en bonne place dans le panthéon féministe, vous voyez, encore un point commun..

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Ils n'on absolument aucune importance indeed : le geste qui les chasse n'est qu'un automatisme.

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

anaximandrake,
postez un nouveau message, qu'on en finisse!

Écrit par : nicolas | 20/03/2006

chère bonnie,
c'est comme l'envie d'avoir le dernier mot, un automatisme présent uniquement chez la femelle...

Écrit par : gmc | 20/03/2006

La mesquinerie ? N'est-ce pas ce dont vous faites preuve selon vos critères ? Mais s'ils ne sont valables que pour les autres, votre parole ne vaut que pour vous.

Je vous assure. Ce que vous dites qui n'est pas démontré l'est. Sinon, dites-moi ce qu'est une démonstration selon vous ? Mais vous ne le faites pas et préférez lancer des imaginations et des fantasmes sur mes intentions supposées. Malheureusement, elles ne révèlent que ce que vous avez dû subir avant et ailleurs et projetez ici où, pourtant, on vous écoute. Un public ? Ce n'est que le vôtre car, en bon hystérique, vous concevez toute prise de parole selon le modèle du spectacle. Car ici, vous ne me répondez pas mais prenez, en lâche et en fuyard, le public à parti. Et vous invoquez en outre la présence de votre enveloppe. Je pense que cela serait encore plus simple, car un esprit sans lettre est un corps vide. Vous avez déjà peur de me lire en face, alors de me regarder, vous en seriez absolument incapable.

Ignorer l'amour ? C'est vous qui l'ignorez pauvre gmc, car lui, aussi, est déictique. Oui, tout comme la pensée et le corps, il ne se prouve pas, il s'éprouve. Il existe de nombreux types de démonstration et vous prouvez que vous n'en connaissez aucune.

Et les moucherons ont ceci de positif qu'ils nous montrent le caractère quasi digestif de la bêtise et son importance pour la philosophie de l'esprit. Il y a de splendides pages de Deleuze, de Rosset, de Musil etc. sur la question. Comme disait Foucault, le philosophe est celui qui fait face à la bêtise avec les seules armes de la pensée, alors que, grâce aux catégories, la science est la bêtise déjà vaincue. Le dandysme peut être un athlétisme. Mais ici, il est vrai qu'il n'est qu'un automatisme micrométrique.

(comme d'habitude, cf. lien dans la signature)

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

Femelle que vous seriez donc gmc, puisque ce n'est pas l'envie que j'ai, mais bien le dernier mot ; et revoici l'initial eunuque que vous incarnez démajusculé... la boucle est boucléé !

Écrit par : Bonnie | 20/03/2006

bonnie,
si gmc était une enveloppe femelle, vous seriez morte depuis un certain temps...mais la vulgarité vous sied bien.

quant à toi anaximandrake, à part un recueil de citations qui tournent en boucle, un discours constitué d'emprunts déguisés, un niveau de créativité proche de rien, ton dernier commentaire n'est que la copie de celui qui l'annonçait sept commentaires plus haut...

gmc n'a nul besoin de public, gmc n'a nul besoin et nul désir mais il sait reconnaître l'escroquerie et la vanité du haut de son inculture crasse, c'est l'avantage de certains abimes, ils donnent une vue imprenable sur les soi-disantes cimes intellectuelles..
gmc n'a nul besoin non plus de répondre à des injonctions fondées sur du vent; tu l'as entendu, anaximandrake, tu ne tiendrais pas dix minutes sous ces yeux avec ton discours qui emprunte à tous ces brillants penseurs. (si tu veux venir, passe un mail, on te communiquera l'adresse).
l'esprit magistral que tu es n'a en rien répondu et tu le sais; si cela avait été le cas, tu aurais reformulé avec complaisance pour mettre ton avantageux discours à la portée de l'indigent qui te sollicitait; le fait que tu ne l'ai pas fait te montre sous ton jour le plus adéquat.

le fait de persévérer dans tes qualificatifs d'hystérie présumée est un indice intéressant aussi, on le note, ça peut servir pour un autoportrait.

ici il n'y a qu'un miroir dans lequel tu te contemples anaximandrake, rien d'autre...

Écrit par : gmc | 20/03/2006

Vulgarité vous appartenant, gmc : le miroir qui n'est pas ce que vous pensez qu'il est fonctionne toujours et encore à la perfection. La preuve en fut de nouveau faite ce soir.

Écrit par : Bonnie leaving | 20/03/2006

Un peu de sang froid, Gmc, l'insulte et l'insinuation n'ont jamais remplacé la définition et l'argumentation. Fondé sur du vent ? Je me permets de vous citer : "c'est un peu court". Vous enchaînez les invectives fondées sur vos émotions qui ne parlent que d'un passé d'humiliations. Vos opinions nous en apprennent bien plus sur qui vous êtes que si vous en parliez directement. Oui, vous êtes hystérique puisque votre attitude tombe sous le concept d'hystérie. Quel spectacle... Votre vulgarité est insigne. Vous passez au tutoiement à mesure que vous vous effondrez et parlez de femelle ou de féminisme dès lors qu'une vous femme vous surpasse en tous points. Vous êtes pitoyable, dans ce miroir souverain où vous venez vous refléter avec complaisance. Car celle-ci, c'est vous qui la manifestez depuis le début et, en l'invoquant à mon sujet, voulez me juger à votre aune. Ma démonstration (terme que vous continuez à être incapable de définir, ce serait avoir du courage) fut la plus élégante qui soit, car la plus concise. Croyez-vous vraiment que votre opinion ou votre compréhension, vos suffrages en somme, aient une quelconque valeur ?

Comme vous ne répondez pas mais menacez ou insultez, ceci sera ma dernière réponse. Car oui, Bonnie, éminemment, le miroir fonctionne.

Écrit par : Anaximandrake | 20/03/2006

nous avons aimé le passage du "vous" au "tu": c'était très impressionant!
mais vous savez, gmc, lorsque l'on est sûr de ce que l'on avance, il ne vaut mieux pas hausser le ton, tutoyer ou même menacer des inconnus: le public pense que vous avez tort puisque vous êtes irrité. c'est dommage tout de même.

Écrit par : stanislaw, le snark et le justicier | 20/03/2006

très cher anaximandrake,

comme dirait le roi ruru, roi des nègres pisse-copies, à son bouffon, vous êtes un foutriquet sentencieux et rien d'autre. gmc n'a aucune opinion et aucune émotion artificielle et délirante ne traverse cette enveloppe quand elle vous écoute, vous et votre cour de ribaudes.
quand vous trouverez l'union des contraires, si vous la trouvez cher ami, vous saurez qu'il n'est plus ce genre d'influences délirantes appelées émotions qui ne sont par ailleurs que des ressentis physiologiques déformés par les délires d'appropriation du mental.
personne ne vous juge ici anaximandrake, vous le faites suffisamment bien tout seul.
passez un mail si vous vous en sentez les tripes.

bonnie,
très petit bras ce genre de remarque de réemploi, toujours dans la mesquinerie argumentationnelle a priori

Écrit par : gmc | 20/03/2006

stanislaw,
mais gmc est est d'une inculture crasse, il n'a lu que socrate, c'est vous dire; par ailleurs, il a constaté qu'il était impossible à un humain de dépasser "je sais que je ne sais rien" et "connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux". c'est vous dire s'il se marre!!
bonne soirée à vous, ami justicier

Écrit par : gmc | 20/03/2006

un mail?
vous voulez un mail?
... encore un qui cherche un ami.

Écrit par : stanislaw, le snark et le justicier | 20/03/2006

pas vous, stanislaw, le prestidigitateur grec

Écrit par : gmc | 20/03/2006

voilà pour vous satisfaire cher gmc:

juanasensio@hotmail.com

bonne soirée à vous aussi.

Écrit par : stanislaw, le snark et le justicier | 20/03/2006

Dans le diffèrement de ce qu'il désire, le désir diffère infiniment de répondre .

Écrit par : Simone | 21/03/2006

(Désolé d’entrecouper cette série de posts inutiles avec « l’hystérique »)

Ni ignorance, ni mauvaise foi, Anaximandrake. L’ontologie de l’Ethique sert de fondement à une combinatoire des affects. L’amour défini comme la joie accompagnée de l’idée de la cause extérieure implique précisément que le conatus, effort, désir, appétit conscient ou non de lui même, ne se réalise que pour autant qu’il compose plus ou moins harmonieusement avec les choses extérieures visées certains rapports. Des natures respectives du mode affecté et de l’affectant résulte celle de la composition du rapport. Par objet il faut donc entendre la chose qui n’est pas le soi et dont la rencontre est cause d’affect, et non l’étant substantiel faisant face au sujet transcendantal ou non, tel que conçu dans toute philosophie de la représentation. Mais le désir ne peut s’effectuer sans une certaine fixisation plus ou moins adéquate des causes déterminantes. L’accroissement de la puissance d’exister découle ainsi de la réalisation adéquate du désir que permet la juste connaissance de l’utile propre, des singularités modales puis de Dieu, objet ultime d’un amour infini.

Le spinozisme s’oppose donc aux pensées de Leibniz et Malbranche, nous ne sommes pas enfermés dans la monade ni ne recevons nos idées de l’entendement de Dieu à l’occasion des rencontres. Le spinozisme est une philosophie influentielle : les corps communiquent, interagissent, composent entre eux des rapports, se visent ainsi objectivement. Si Spinoza refuse de concevoir les idées comme des « peintures muettes sur un tableau », leur conférant ainsi une consistance ontologique propre et un processus de génération autonome, le désir ne se pense qu’unitairement : il est celui du corps et de l’esprit et ne s’intègre que dans l’indéfini réseau de déterminations modales, c’est-à-dire qu’il est au monde et vise ce qui n’est pas lui. Comprendre et aimer Dieu, c’est viser ce qui n’est pas soi ; point de dissolution de la conscience dans le grand tout.

Pourriez-vous, en deux mots seulement, me dire quelles sont les « les conséquences quant au sujet et à l'objet [qui] sont obvies » dans l’Ethique ?

Écrit par : Ju | 21/03/2006

*Malebranche

Écrit par : Ju | 21/03/2006

Alors Ju, s'agit-il d'un manque de concentration ? Ou bien, une dissolution de l'attention ? Que voulez-vous signifier avec cette récitation à la fois scolaire et erronée ? Problématisez.

Reformulons donc une dernière fois.

J'ai dit qu'interrompu donc satisfait, le désir était subjectivation. Personne n'a jamais nié que le désir puisse donc devenir le "désir de" d'un sujet. Mais qu'il ne s'y réduise pas est en effet obvie. De même que l'homme soit un mode fini est évident. Mais vous confondez fini et infini. En effet, qui a dit que le désir ne se satisfaisait pas ? Qui a dit que le plaisir et la joie n'était pas augmentation de puissance ? C'est justement pour cela que le désir ne se définit pas par son objet éventuel. Ce serait sinon une définition nominale et non réelle. Et c'est justement le cas de celle qui consiste à ne pas saisir (contrairement à ce qu'indiquerait la langue) que le fini est premier par rapport à l'infini. Ce sont des erreurs typiques du l'imagination, id est du Moi (que vous continuez malheureusement à prendre pour le Soi). Que le sujet soit second par rapport au désir, au conatus qui n'est pas qu'humain etc. ne signifie pas qu'ils soient membres d'une alternative. Il n'en reste pas moins que l'essence de l'homme est le désir, que l'essence est puissance et qu'elle est éternelle.

Ainsi la puissance de Dieu est infinie et celle de l'homme est finie. N'oubliez en outre pas qu'il s'agit de ne confondre ni fini et infini, ni essence et existence (encore...). Cela est le B-A BA et nous en avons déjà parlé. Notons simplement que Spinoza insiste sans cesse sur la distinction entre entendement et imagination. Par exemple, l'étendue selon l'entendement est indivisible et, selon l'imagination se compose de parties. Votre incompréhension semble bien avoir sa racine dans la confusion de ces deux instances et donc dans votre méconnaissance de la fonction de l'attribut chez Spinoza. Par exemple, l'étendue n'est pas un objet même si les objets sont étendus. Effectivement, pas de dissolution de la conscience (pourquoi la conscience) dans le grand tout (quelle idée !), mais au contraire individualisation et incarnation. En effet, la substance est Deus sive Natura ; ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire : l'être est. Donc, pas de "visée" car pas de tout, mais le Soi comme compénétration de l'un et du multiple. Non, la substance spinoziste n'est ni un sujet ni un objet ; l'homme ni le désir non plus. C'est de le croire qui crée l'illusion du Moi et l'indue duplication dite "métaphysique".

Écrit par : Anaximandrake | 21/03/2006

Ne vous derangez pas pour moi, c'est juste pour fair monter le score à 67 commentaires.
Vous aimez les fleurs ?

Écrit par : koan | 21/03/2006

Ne vous derangez pas pour moi, c'est juste pour fair monter le score à 67 commentaires.
Vous aimez les fleurs ?

Écrit par : koan | 21/03/2006

Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire.
Anax. tu es une jolie preuve de la fermeture sur elle-même de la pensée. Nous savons bien qu'être obscur dispense d'être profond et qu'une laide plume vomissant barbarismes et néologismes rebute le vulgaire qui se dit "trop dur pour moi" et par là flatte la moite intimité gastrique de celui qui professe un discours inintelligible ( restons au point de vue du vulgaire ), cependant, notre cher gmx -pour lequel je n'ai aucune sorte de sympathie- te demande, parlant dans la foulée pour tous les visiteurs égarés, d'expliquer ( ne jouons pas sur la définition rigoureuse des termes ) ton discours de telle sorte qu'il soit accessible à un entendement, non pas à l'inculture crasse ( ce qui serait une insulte pour la plupart des entendements ) mais je dirais plutôt à celui qui n'est pas encore versé dans cette si affreuse marmite qu'est la tienne. Peux-tu sortir de ton galimatias et offrir, peut-être, à certains visiteurs sur cette libre toile, un accès à la pensée qui leur donne envie d'y pénétrer davantage plutôt que de s'en railler avec mépris ?

Mais je sais combien il est difficile à certaines personnes de ne pas se parer d'artifices rhétoriques ou de toute forme d'obscurité et de lourdeur et tant pis si les lumières périssent de la propre main de ce qui se veut être nommé "pensée", une lumière s'éteint d'elle-même pour n'éclairer que son propre intérieur, petite lueur qui se perd et s'écoute seule. C'est pourquoi, au lieu de batailler comme des fous, pensez dans une taverne bien plus agréable. Invective ou non, échauffement des esprits, défenses et attaques, ... peut-être perdez-vous du temps inutilement. Je vous accorde que j'en perds également à écrire cette inepte critique, accordez-moi, par grâce, que nous vivons, le temps nous le perdons à chaque instant.

Écrit par : D. L. | 21/03/2006

Une lumière qui s'écoute seule, D.L. ? Ce n'est pas parce que vous ne l'entendez pas qu'elle s'écoute seule. Que vous méprisiez la tradition philosophique (qui se transmet, n'ayez nulle inquiétude) simplement parce qu'elle vous dépasse (sinon vous seriez à même de raisonner) ne fait qu'exhiber votre étroitesse mentale et spirituelle. Vous devez être bien fat pour penser que l'on puisse être comptable de votre incompréhension. Je n'ai aucun devoir d'enseignement face à ces cohortes inéduquées qui n'ont qu'à aller s'épancher ("s'exprimer") ailleurs. Oui, vos jugements de valeur sont nuls et non avenus. Car le point de vue du "vulgaire" n'a jamais été et ne sera jamais le parangon de l'intelligibilité. Voter contre le théorème de Thalès ne le rendra pas faux mais produira la barbarie. Je fais ici l'effort de argumenter rationnellement alors que vous ne faites que donner votre sentiment ou votre opinion. Cela n'a strictement aucun intérêt et on ne sort pas de la bêtise. Penser dans une taverne ? Pourquoi pas ? Mais alors qu'appelez-vous penser ? En effet, que vous aimiez ou pas, que vous trouviez cela lourd ou pas, qu'est-ce que cela peut bien faire à la philosophie ?

Écrit par : Anaximandrake | 21/03/2006

gmc a parlé en son nom , ne vous servez pas de lui DL.
Hier j'ai passé une bonne soirée: http://passionchats.free.fr/desnos.html

Écrit par : Daniellle & son Efrit | 21/03/2006

l'inculture crasse te salue bien monseigneur qui ne sait pas ce qu'est l'Amour et qui mouline tout seul dans son refuge égotique; réalise donc l'union des contraires et on en reparlera, tu économiseras du souffle et de l'énergie comme cela...

Écrit par : gmc | 21/03/2006

Le vulgaire en sait plus que l'on veut le croire et l'intellectuel veut moins en savoir que l'on croit. Désolé de radoter, mais c'est à nouveau Clément Rosset qui est là pour nous le dire, imparfaitement certes, mais bon... Nietzsche ne se vantait-il d'ailleurs pas d'être le premier philosophe non mathématicien, ne jouissait-il pas du son de la cornemuse, ne voyait-il pas dans le chant populaire l'âme de toute vraie musique? Tout cela malgré son aristocratisme. Je me sens obligé, sans toutefois vous accuser, de prendre la défense de DL. L'hermétisme (la langue de badiou vous plaît-elle tant?!) ne rend pas toujours serviceà une pensée forte. Le vulgaire a l'avantage de ne point trop penser et donc d'accéder - peut-être malgré lui et avec moins de raffinement qu'un Nietzsche - au tragique.

Écrit par : nicolas | 22/03/2006

en cadeau, un petit copier-coller du 8 novembre

INSURRECTION


Nous avons brûlé les livres
Le jour où nous avons cessé d'être ivres
Nous avons ainsi retrouvé l'allégresse
Et cette vision enchanteresse

Nous avons fait un gigantesque bûcher
Où nous avons entassé leur stupidité
Leurs misérables visions de beauté
Plastique et fade sans vraie réalité

Les flammes ont dévoré leur arrogance
Qui nous enfermaient dans l'inconscience
Nous avons banni à jamais le mot culture
Qui n'est qu'un vernis recouvrant l'ordure

Ne nous ont pas arrêté les spéculateurs
Ceux qui ne respirent que profit et terreur
Nous avons détruit toutes ces erreurs
Qui nous condamnaient à n'être que gladiateurs

Nous avons reconquis notre statut d'immortel
Malgré ceux qui voulaient nous couper les ailes
Nous ne reprendrons jamais le harnais
De l'esclavage, du servage et du fouet

A combien se montent nos bénéfices
A tellement rien que c'en est un délice
Gardez donc vos titres et vos monnaies
Sur lesquels lentement vous pourrissez

Nous somme l'armée des nouveaux-nés
De Lumière et de Silence nous sommes bardés
Aucun de vous n'osera nous affronter
Terrés que vous êtes dans vos clapiers

Vous pouvez faire régner tant qu'il vous plait
Cet ordre et cette sécurité que tant vous chérissez
Jamais vous n'échapperez à cette réalité
Toujours dans la souffrance vous resterez

Si par hasard ils s'en trouvaient parmi votre escouade
Qui comprennent à quel point vous êtes malades
Il reste de la place sur cette fabuleuse barricade
De laquelle on resplendit sur toutes les esplanades

Écrit par : gmc | 22/03/2006

La vulgarité ne s'oppose pas à l'intellectualité mais à la distinction. De même, ce que vous nommez l'hermétisme n'est pas l'inintelligibilité. Car, en l'espèce, cette impression s'avère effet de la densité et de la précision. La véritable simplicité n'est pas celle que l'on veut prêter à un prétendu "peuple" (qui n'existe pas...) mais celle d'une pensée concise et élégante, aristocratique donc, qu'elle soit "forte", poétique, mathématique etc. Une fois encore : à l'exigence et à la souveraineté, nul n'est tenu, de même qu'au manque de tenue, je ne le suis pas.

Écrit par : Anaximandrake | 22/03/2006

Je ne méprise aucune "tradition philosophique", je ne fais que légérement et vainement attaquer ta façon de philosopher, ce qui n'est absolument pas pareil. Derrière ton galimatias se promène un égo masqué mais reconnaissable, il semblerait que je l'ai légérement touché, mais ce n'est pas là, pour moi, une source de joie, je n'ai qu'exprimer une opinion certes, tout comme tu le fais, car, sois en sûr, tu n'es pas garant de la philosophie et ta manière de philosopher ne représente qu'une tradition. L'aspect élitiste que tu affiches et le mépris par conséquent que tu étales envers ceux qui n'ont pas encore passé le seuil de la pensée d'une philosophie claire ( pensons aux jeunes gens... ) ne fait rien d'autre que les empêcher d'entrer, ce qui en soi n'est ni mauvais, ni bon... Comme tu le dis, ce n'est que mon opinion. Ton espace d'expression que tu t'offres ici ne serait donc rien d'autre qu'un frottement mal placé qui satisfait un besoin de jouir de soi-même. Une opinion contre une autre, à quoi bon ? Ton mépris m'indispose à exprimer davantage ce qui n'a pas d'intérêt à tes yeux, ou ( sive ), ce que tu exprimes également...

Bonne continuation à toi, et sois sûr que j'apprécie et entends ce qui peut être obscur, ce qui m'amusait et que j'ai essayé de piquer, ce n'était rien d'autre que ton omnipotence...

Merci ( pous ceux qui ne les connaissent pas ) tout de même pour les nombreuses citations. Par elles, malheureusement, tu éduques ces cohortes inéduquées qui ne sont pas invitées dans ton humble marmite nauséeuse.

Écrit par : D. L. | 22/03/2006

Il y va de la philosophie comme de la poésie et de la littérature : « toute la tâche de l'art est d'exprimer l'inexprimable, d'enlever à la langue du monde, qui est la pauvre et puissante langue des passions, une parole autre, une parole exacte » (Roland Barthes). Le monde est pauvre, trop nommé, empli d'affects banals et dénombrables. Si la parole exacte, précise, dense et incisive d'Anaximandrake vous gêne, allez donc lire ou relire « Le Monde de Sophie » - qui sait, y apprendrez-vous à ne plus radoter, Messieurs ? (la marmite par deux fois, c'est deux de trop !)

Écrit par : Bonnie | 22/03/2006

dans l'union des contraires cher magicien grec, il n'est ni supérieur ni inférieur......comment se fait-il que ta "tradition élitiste" l'ignore?

sur ce, chère pensée concise, élégante, aristocratique, forte, mathématique et poétique mais néanmoins automatique et robotique et tout aussi stérile qu'un arbre sans fruits, bonne nuit.

Écrit par : gmc | 22/03/2006

Je ne méprise que ceux qui jugent sans connaître ce dont ils parlent, non point ceux qui ont l'humilité et la patience de se "frotter" à la tradition ; L'élitisme est justement le respect de l'intelligence de chacun. Entre qui veut et qui est responsable de soi. Oui, c'est tout le contraire du mépris.

En effet, vos paroles sont vides puisque vous ne faites pas la différence entre un concept et une opinion. Si vous reconnaissez que vous ne faites que donner votre opinion tout en disant que cela n'a aucun intérêt, pourquoi le faites-vous sinon pour des questions d'ego ? Qui donc vient commenter donc se frotter et s'épancher ? "Omnipotence", voyons... un peu de retenue...Ce que vous appelez ma "manière de philosopher" prend place dans cette tradition qui est la philosophie. Je ne prétend pas en être garant, mais je prétend raisonner contrairement à vous qui ne prétendez qu'opiner. Ce n'est donc pas votre opinion qui peut se prétendre juge du fait que j'en sois garant.

Vous êtes logiquement inconsistant et, évidemment, ne répondez ni aux questions ni aux objections, en étant sans doute incapable. Si vous avez besoin de parlez à tort et à travers, allez donc à la taverne (avec modération tout de même) où vous pourrez lancer vos sentences entendues.

Écrit par : Anaximandrake | 22/03/2006

tu devrais éviter les projections abusives: où as-tu vu écrit que gmc attachait une quelconque valeur aux phrases qu'il écrivait? où as-tu vu écrit que gmc avait des opinions? nulle part ailleurs que dans tes interprétations.....

si gmc se prenait au sérieux comme le fait le mental d'anaximandrake, nul doute qu'il serait passablement chiant, ce qui n'a pas l'air d'être le cas...

Écrit par : gmc | 22/03/2006

Anaximandrake s'adressait à D.L., non à Gmc auquel il a signifié plus haut qu'il ne répondrait plus.

Thanks for you brilliant shots, honey Bonnie. I love you.

Écrit par : Clyde | 22/03/2006

Sur votre "blog":

"gmc



je ne suis pas ce corps et il n'est pas mien
je ne suis pas ces pensées et elles ne sont pas miennes
je ne suis pas ces émotions et elles ne sont pas miennes
je ne suis pas l'auteur de ces actes."

...not to be gmc or not to be gmc or not to be gmc or not to be gmc...

Écrit par : I'm that I am. | 22/03/2006

"Les âmes se pèsent dans le silence, comme l'or et l'argent se pèsent dans l'eau pure, et les paroles que nous prononçons n'ont de sens que grâce au silence où elles baignent." Maeterlinck

Écrit par : Eurydice | 22/03/2006

mais gmc cautionne la réplique élitiste de d.l., qu'il ne peut lui-même produire, étant pure inculture crasse.
par ailleurs, sous-entendre que "je" raisonne s'appelle aliénation mentale tout comme le fait de croire produire des actes philosophiques sans avoir défini le sujet.

aucun physicien ne sait ce qu'est la matière
aucun biologiste ne sait ce qu'est la vie
aucun philosophe ne sait ce qu'est le sujet
aucun psychologue ne sait ce qu'est la conscience
aucun anthropologue ne sait expliquer l'apparition d'homo sapiens sapiens et de son neo-cortex il y a seulement 35 000 ans (tout en prétendant que des fossiles de 4 à 6 millions d'années sont ceux de nos ancêtres)
nul ne sait répondre à la question "qui suis-je?"

ton discours n'est fondé que par du baratin sophistiqué, étant donné que tu éludes des questions grossières comme celles-ci auxquelles l'humanité n'a pu apporter aucune réponse à ce jour. peut-être ces questions ont-elle une texture qui empêche ta sérénissime gloire de s'y plonger?

gmc est d'accord pour aller vider une chopine avec d.l. dans un lieu horriblement commun comme une taverne, où l'on flatte les croupes des gueuses en se disant que l'humanité peut être belle quand elle sort de ses délires.

Écrit par : gmc | 22/03/2006

One last shot, my sweetest Clyde ? Rien de bien dangereux ni de fort palpitant toutefois en op.cit.: on dirait du flipper si certains ne semblaient avoir perdu la boule...

Écrit par : Bonnie in love | 22/03/2006

BONNIE & CLYDE

Les enfants terribles se croient hors-la-loi vivants
Ils ne sont qu'ombres de l'impertinent mirage
Aucune trace dans leurs discours de l'insolent
Eclat des guerrières de l'éclairé paysage

Les groupies sont toujours attirées par le chic
Resplendissant des gros ustensiles de plastique
Tel des mâts de cocagne sophistiqués et creux
Elles se tartinent des couches de cet enduit fangeux

Les héros de l'improbable stérile se gavent
De tous ces compliments hommages à l'apparence
Servile que le mental a couronnée, absence
Qui élève une statue pour plaire à une betterave

Duo de choc égaré dans les méandres plats
Des conditionnements et de l'absence de joie
De la paille humide en guise de pieux réconfort
Dans leurs yeux ne brille pas la magie des trésors

Écrit par : gmc | 22/03/2006

La grande famille de la blogosphère... Lien en signature

Écrit par : Eurydice | 22/03/2006

Je suis celui qui parle...
Je suis celui qui écoute.
Je suis celui qui se tait .

Trinité = moins l'infini; zéro; plus l'infini .

Avec ça ont peut tout faire puisque l'infini divisé par lui même = 1

Écrit par : Danielle | 22/03/2006

Atroce trivialité des couples , quelque soit la hauteur où ils plantent leur miroir .

Écrit par : Simone | 22/03/2006

Vous voulez aller vous faire voir, Simone ?

Écrit par : Trivial(e) Bonnie | 22/03/2006

C'est tout vu . Je ne fais qu'exprimer . Ai-je parlé de moi ?

Écrit par : Simone | 22/03/2006

Vice de forme ? Reflet vicié ? Oui, vous parlâtes (à mes yeux!) de vous. Se faire voyant(e)... n'en parlons plus.

Écrit par : Bonnie | 22/03/2006

Il convient que nous connaissions des amours contingentes, Simone.

Écrit par : Eurydice | 22/03/2006

N'en parlons plus . ça parlera sans nous . On ne se fait pas voyant en vain. Jamais .

Écrit par : Simone | 22/03/2006

Trivium ? Non, seulement deux. Car, en l'espèce, la vulgarité c'est le tiers, qu'il soit miroir ou voyeur. La scène primitive ne peut choquer que les iconoclastes qui sont des iconolâtres inassumés. Celle-ci, en effet, n'est pas là pour être vue mais pour être vécue. Oedipe... L'aveugle/é c'est le voyeur qui se croit voyant. Encore une fois, on assiste à la confusion entre identification et incarnation. Ah, l'obscenité de qui exhibe son inconscient à son insu...D'ailleurs, « c'est un enculé, l'inconscient » (sk†ns). Les voies de la triade imaginaire-réel-symbolique sont cruelles et térébrantes pour les victimes inconscientes de la triangulation.

Écrit par : Anaximandrake | 22/03/2006

Ai-je parlé d'amours Eurydice ?

"... Arrière ces superstitions, ces anciens corps, ces ménages et ces ages. C'est cette époque-ci qui a sombré " ( Rimbaud )

On ne l'enculera jamais assez l'inconscient, Anaximandrake .

Écrit par : Simone | 22/03/2006

On voit ça, Simone.

Écrit par : Anaximandrake | 22/03/2006

N'essayez pas de la faire lever; c'est le Naufrage !!!

Écrit par : Danielle | 22/03/2006

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