04/07/2005
In & out (end of week-end)
« Parlons maintenant selon les lumières naturelles. » (Pascal)
*
« La jeunesse est une ivresse continuelle; c'est la fièvre de la raison. » (La Rochefoucauld)
« Je veux me baigner, mais je veux encore maintenir ma volonté dans un état conforme à la nature. » (Epictète)
*
« I'm coming out. » (Diana Ross)
00:00 | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Pas mal ta sœur.
Écrit par : sk†ns | 04/07/2005
Ah, sk†ns, toujours un zeste de fantaisie. En tous cas, merci pour elle, mon frère.
Écrit par : Anaximandrake | 04/07/2005
Oui, elle sont mignonnettes, les filles d'eau douce.
Écrit par : De ces conques laquelle ? | 04/07/2005
Où sont les pavés ?
Écrit par : Lambert Saint-Paul | 04/07/2005
« Parlons maintenant selon les lumières naturelles. » (Pascal)
Mais qu'est-ce que cela signifie?
Écrit par : Carpentier | 05/07/2005
Parler « maintenant selon les lumières naturelles » ?
C'est peut être parler à travers les traces intangibles des rayons crus d'une étoile. Nous pinçerons alors ces fils comme des cordes vocales.
C'est peut être quelques braises sur un quotidien consumé ; insolation volontaire pour perdre la tête – ou la retrouver après bien des périples ;
C'est peut être ne rien dire de plus qu'un sourire à même le sol.
C'est peut être un artefact venu de l'enfance.
N'avez vous jamais capturé quelques rayons solaires dans une boîte mystérieuse ?
Écrit par : Lambert Saint-Paul | 05/07/2005
Lambert Saint Paul, merci pour votre tentative d’éclaircissement poétique mais avec moi vous courez à l’échec.
En échange je vous livre ce poème de Pessoa :
« Si l’on veut que j’aie un mysticisme, c’est bien, je l’ai.
Je suis un mystique, mais seulement avec le corps.
Mon âme est simple et ne pense pas.
Mon mysticisme est dans le refus de savoir.
Il consiste à vivre et à ne pas y penser
J’ignore ce qu’est la Nature : je la chante.
Je vis à la crête d’une colline
Dans une maison blanchie à la chaux et solitaire,
Et voilà ma définition. »
Écrit par : Carpentier | 06/07/2005
Encore un effort pour être mystique, Carpentier. Spinoza, en effet, nous apprit que l'âme et le corps sont une seule et même chose. La lumière du soleil sur ces courbes de chair est une évidence qui est à elle-même sa propre démonstration.
Écrit par : Anaximandrake | 06/07/2005
« La lumière du soleil sur ces courbes de chair est une évidence qui est à elle-même sa propre démonstration. »
Voilà le genre de phrase qui me parle.
Comme me parle la poésie de Pessoa (ou de ses hétéronymes).
En réponse je vous livre cet autre poème :
« Toi, mystique, tu vois une signification en toute chose.
Pour toi, tout a un sens voilé.
Il est une chose occulte en chaque chose que tu vois.
Ce que tu vois, tu le vois toujours afin de voir autre chose.
Pour moi, grâces au fait que j’ai des yeux uniquement pour
Voir,
Je vois une absence de signification en toute chose ;
Je vois cela et je m’aime, car être une chose c’est ne rien
Signifier.
Être une chose, c’est ne pas être susceptible d’interprétation. »
Écrit par : Carpentier | 06/07/2005
Les commentaires sont fermés.