26/12/2005
Corpus certum
« Autrui n’apparaît pas au nominatif, mais au vocatif » (Levinas)
« La littérature ici subit une exquise crise, fondamentale. » (Mallarmé)
12:45 | Lien permanent | Commentaires (7)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
« Ad patres | Page d'accueil | Habeas corpus »
12:45 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
"Sans l'espérance, vous ne rencontrerez jamais l'inespéré " Héraclite.
Écrit par : Fant(H)ômas | 26/12/2005
Considérez vous l'inconscient comme un "autrui" Anaximandrake ? Et, Simone, avant de crier au contresens quant à la lecture de FN par Arendt, vous devriez "penser" un peu mieux la notion de volonté. Mais peut-être êtes vous un peu trop légère du cortex pour évaluer à quel point cette grande dame avait dépassé l'impasse surmoïque dans laquelle était bloqué celui qui murmurait à l'oreille des haridelles. Salutations à vous.
Écrit par : Bear | 27/12/2005
toute structure hétéronome, intérieure ou extérieure, nous pèse et nous rappelle.
Écrit par : antares | 27/12/2005
Expérience faite, je confirme le mot de Lévinas, en retournant peut-être encore plus à la source.
Autrui apparaît d'abord entre les jambes d'une femme, puis vient le moment de l'appeler et enfin d'écrire son nom sur quelque parchemin officiel.
Écrit par : Martin Seller | 27/12/2005
Contrairement à vous qui ne faites qu'aboyer je ne crie pas pas au contresens, mais le constate . A l'instar de Deleuze , interrogez un peu sérieusement la terminologie de Nietzsche au lieu de vous servir de citations qui trahissent .
"Nietzsche appelle volonté de puissance l'élément généalogique de la force. Généalogique veut dire différentiel et génétique. La volonté de puissance est l'élément génétique de la force, c'est à dire l'élément de production de la qualité qui revient à chaque force dans ce rapport. La volonté de puissance comme principe ne suprime pas le hasard, mais l'implique au contraire, parce qu'elle n'aurait sans lui ni plasticité, ni métamorphose.. Le hasard est la mise en rapport des forces; la volonté de puissance, le principe déterminant de ce rapport. La volonté de puissance s'ajoute nécessairement aux forces, mais ne peut s'ajouter qu'à des forces mises en rapport par le hasard. La volonté de puissance comprend le hasard dans son coeur, elle seule est capable d'affirmer tout le hasard ."
"....Parler de la noblesse des valeurs en général " (ce que vous faite dans votre note Bear) , témoigne d'une pensée qui a trop d'interêt à cacher sa propre bassesse: comme si des valeurs entières n'avaient pas pour sens, et précisément pour valeur, de servir de refuge et de manifestation à tout ce qui est bas, vil, esclave. Nietzsche créateur de la philosophie des valeurs aurait vu, s'il avait vécu plus longtemps, la notion la plus critique servir et tourner au conformisme idéologique le plus plat, le plus bas;Les coups de marteau de la philosophie des valeurs devenir des coups d'encensoir; la polémique et l'agressivité, remplacées par le ressentiment, gardien pointilleux de l'ordre établi, chien des valeurs en cours; la généalogie, prise en main par des esclaves:l'oubli des qualités, l'oubli des origines ."
Écrit par : Simone | 27/12/2005
Vous êtes amusante, Simone. Auriez vous des difficultés avec votre propre volonté (qui n’est pas toujours « de puissance ») ? Se dissimuler derrière Deleuze à l’abord d’une notion recouvrant au fond tout simplement notre « libre-arbitre » pourrait bien se trouver symptomatique de votre difficulté à prendre le recul nécessaire face au contre-pouvoir pulsionnel. L’utiliseriez vous encore en lutte dans certains « plateaux » ? La sécheresse Deleuzienne, en effet, calme assez bien les intensités en relation avec la « matière », je vous laisse à l’interprétation protéiforme de ce terme. Lorsque vous aurez pacifié vos territoires désirants, vous pourrez commencer à « penser », vous en détachant, l’affrontement dans lequel votre énergie s’employait et comprendre que celle-ci, devenue inutile en temps de paix doit trouver ailleurs un exutoire : l’œuvre, chère amie, la fameuse œuvre. Je n’aborderai pas ici la difficulté du dépassement de l’étape créative, manifestement, ces données ne vous seraient pas utiles, elles pourraient même se révéler encombrantes dans votre combat quotidien.
Salutations.
Écrit par : Bear | 28/12/2005
Poursuivez au contraire . La parade du poisson pour qui tout baigne dans son bocal est distrayante pour le repos de la guerrière . Rassurez-vous, la paroi entre nous est parfaitement étanche , j'ai vérifié .
Écrit par : Simone | 29/12/2005
Les commentaires sont fermés.