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28/11/2012

Auctoritas principis

 

« Les hommes de peu de mots ont besoin de peu de lois » (Charilaos)

 

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« [T]rue, or very nearly true » (Newton)

 

Commentaires

Intéressant. Les lois sont des mots. Il est logique que peu de mots induisent peu de lois, jusqu'aux animaux qui n'ont presque ni les uns ni les autres.

Écrit par : Luc | 29/11/2012

Et le langage des machines se réduit finalement à deux "mots" : Oui (Vrai) et Non (Faux). Si leur seule loi est l'obéissance à leur circuit logique, il leur faut cependant beaucoup d'instructions. Le premier théorème de Gödel semble d'ailleurs indiquer que l'intellect humain n'est pas réductible à une machine, ce qui le rend (en particulier) capable d'appréhender le concept d'indécidabilité ou d'indétermination. Ce n'est pas un hasard que ce soient les intutionnistes, attachés à la notion de preuve non comme suite de mots d'un langage, mais comme construction mentale effective, qui furent des critiques de la loi du tiers-exclu. Notons que les logiques multivaluées rejettent la loi de bivalence. Mais, pour paraphraser Quine, une doctrine qui refuse la 'reductio ad absurdum' ne fait-elle pas elle-même la preuve de sa propre absurdité ?

Écrit par : Anaximandrake | 30/11/2012

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