12/06/2005
|°|
« L'image virtuelle (souvenir pur) n'est pas un état psychologique ou une conscience : elle existe hors de la conscience, dans le temps, et nous ne devrions pas avoir plus de peine à admettre l'insistance virtuelle des souvenirs purs dans le temps que l'existence actuelle d'objets non perçus dans l'espace. » (Deleuze)
15:51 | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Le temps n'est-il pas lui-même un fruit de notre conscience? Ou plutôt une précondition à l'existence de la conscience, mais aussi déterminant de sa nature limitée, puisqu'elle dépend de l'espace temps pour percevoir, sans être apparamment en mesure de s'en libérer?
Écrit par : antares | 13/06/2005
C'est plus compliqué que Baudrillard, Deleuze.
Écrit par : sk†ns | 13/06/2005
Les souvenirs purs insistent dans une trajectoire semble-t-il étrangère en effet à tout état psychologique et à toute conscience que leur retour (qui réalise leur virtualité) sidère .
Écrit par : simone | 13/06/2005
I L'imaginaire
. La petite porte
G La constante G, le hasard, le chaos
O La grande porte
_I_ La verticalité resistant à G, une fois la porte passée
II Le miroir, le dédoublement.
I°I L'entre-deux naissant.
Écrit par : Marie-Cécile | 13/06/2005
(*) = socratisme obnubilatoire
(°) = post-socratisme obnubilatoire
Écrit par : sk†ns | 13/06/2005
La difficulté: concilier la virtualité avec la réalité sans être mort pour soi. Le fil du rasoir est un chemin difficile.
Écrit par : Kate | 13/06/2005
Ce n'est pas une conciliation mais une réconciliation intempestive , une irruption de la présence réelle dans le quotidien , comme si les souvenirs purs avaient rendez-vous à un point précis de notre devenir avec l'éternité . Cela fait de nous des absents étrangement vivants . Ce qui meurt n'est que l'image dans le miroir , puisque nous l'avons traversé ...Le chemin qui mêne alors, personne ne l'a encore suivi .
Écrit par : simone | 13/06/2005
Reflets dans un oeil d'or.
Cher hôte, vous n'êtes pas raisonnable, à juste titre.
(sourire carnassier derrière la persona)
Écrit par : Lambert Saint-Paul | 13/06/2005
Les commentaires sont fermés.