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21/06/2005

L'effet du néant

« L'abstenir pour jouir, c'est l'épicurisme de la raison. » (Rousseau)

Commentaires

C'est aussi , c'est surtout , le souffle que l'on retient , pour l'éternel retour .

Écrit par : Simone | 21/06/2005

"Namque voluptates commendat rarior usus" : la volupté s'augmente de sa rareté même (précepte épicurien).

Écrit par : Sébastien | 21/06/2005

"Le désir demeure en nous comme un défi au monde même qui lui dérobe infiniment son objet" (Georges Bataille)

Écrit par : Kate | 21/06/2005

L'obtenir pour désir, c'est la joie sans fin.

Écrit par : Alina | 22/06/2005

"Il n'y a pas de siège pur " dit Char . Il se trompe . Le désir est le siège pur . Le siège d'une guerre qui , soi dit en passant , bien avant l'ironie , reconnaît les siens .

Écrit par : Simone | 22/06/2005

C'est beau, "SOI dit en passant".

Écrit par : Alina | 22/06/2005

Oeil de lynx! Alina !

Écrit par : Simone | 22/06/2005

Aniximandre juge Mandrake ?

Écrit par : sk†ns | 22/06/2005

Aimer son désir plus que l'objet vers lequel il tend : voici l'impasse de notre époque et sa bêtise fondatrice. Ou, la jouissance pour la jouissance sans jamais un orgasme, retenez vous bien, jusqu'à la douleur tant aimée. Nous mourrons à petit feu d'incompréhension du monde par incapacité à "saisir" et peur de chaque petite mort à soi-même. Comme tu le dis, Alina, derrière l'aigle admiré, se profile un autre objectif, puis encore un autre. Rêvons de l'aigle sans jamais l'atteindre, les ciels supérieurs nous seront à jamais occultés.

Écrit par : Marie-Cécile | 22/06/2005

Dans le désir nous aimons infiniment l'objet vers lequel il tend . Dans le consumérisme , nous le tuons . Est-il là question d'époque ?

Écrit par : Simone | 22/06/2005

Attention, Simone. Vos mots. Comment définissez vous "objet", au sens psychanalytique, ou autre ? Par ailleurs, pourquoi la défense des consommateurs serait-elle dangereuse pour le désir ?

Écrit par : Marie-Cécile | 22/06/2005

Le bienheureux Seigneur dit:

"Ce corps, ô fils de Kuntî, est appelé le Champ; Ce qui prend connaissance du Champ est appelé par les sages le Connaissant de Champ.

Comprends-Moi comme le Connaissant du Champ en tous les Champs, ô Bhârata; c'est la connaissance du Champ et son connaissant à la fois qui est la vraie illumination et la seule sagesse.

Ce qu'est ce Champ et quels sont sa nature, son caractère, sa source, ses déformations, et ce qu'Il est, et quels sont ses pouvoirs, entends-le, Je te le dit brièvement.

(...)

D'abord vient l'énergie non-manifestée non-discriminée; (puis le résultat de l'évolution objective de cette énergie) les cinq états élémentaux de la matière; (ensuite, le résultat de son évolution subjective) les dix sens et l'unique ( mental), l'intelligence et l'égo; enfin les cinq objets des sens. (Telle est la constitution du champ, kshétra.)

Attraction et aversion, plaisir et douleur; conscience, position, persistance; tel est, brièvement décrit, ce qui constitue le Champ et ses déformations."

(La Bhagavad-Gîtâ)

Écrit par : Logique de l'auto-appartenance | 22/06/2005

Ce qui peut être dit n'est pas le Tao. Ce qui donne figure aux figures est soi-même dépourvu de figure ; le Tao n'a pas de nom. Celui qui répond à quelqu'un qui s'enquiert du Tao, ne connaît pas le Tao.

Nous récusons la tradition qui court de Platon à Lacan, cette tradition dépressive du désir comme manque. Que la jouissance interrompe le processus, ce qui est heureux, ne hiérarchise ni n'homogénéise pour autant désir et plaisir. M'enfin !!!

Écrit par : Anaximandrake | 22/06/2005

Oui ! Oui ! OUI !

Écrit par : Marie-Cécile | 22/06/2005

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