27/06/2005
Ô lumière, lumière des étés verts
« Je n'ai jamais compris les paroles des hommes, c'est parmi les dieux que j'ai grandi. »
(Hölderlin)
« Appelant toute chose, je récitai qu'elle était grande, appelant toute bête, qu'elle était belle et bonne.
[...]
insectes verts ! Les bouquets au jardin sentaient le cimetière de famille.
[...]
Sinon l'enfance, qu'y avait-il alors qu'il n'y a plus ? »
(Saint-John Perse)
20:45 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Mais qu'y a-t-il aujourd'hui qu'il n'y avait pas alors ? L'immensité de la mémoire ? Le savoir du retour ? Le devenir enfant ?
Si nous grandissons parmi les Dieux nous serons un jour consolés de la parole des hommes
Écrit par : Simone | 28/06/2005
L'enfant à qui ses parents n'ont pas souri n'est digne ni de la table d'un dieu, ni du lit d'une déesse.
(Virgile)
Écrit par : Lambert Saint-Paul | 28/06/2005
Terrible sentence , Lambert .
Écrit par : Simone | 28/06/2005
La réciproque n'est pas vraie, Lambert. Ne mettons pas l'extase à la portée des démocrates.
Écrit par : Anaximandrake | 28/06/2005
Oui, cette sentence est un coup de fouet dans une chambre de résonance et je suis entièrement d'accord avec vous, cher hôte.
Écrit par : Lambert Saint-Paul | 28/06/2005
La réciproque n' est pas vraie bien sûr mais ça n'empêche : le coup de fouet de la sentence a effectivement secoué la chambre de résonance ...
Écrit par : Simone | 28/06/2005
Nulle envie de voir le regard de l'homme , car ce matin je sais : le regard de l'enfant est devenu ce qu'il était .
Écrit par : Simone | 29/06/2005
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