Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/07/2005

Limbisme aigu

« Je sais que je suis sans fin puisque je me sens sans commencement. » (Hölderlin)

 

medium_aguirre-kinski.jpg
medium_aguirre-derive.jpg
 

« Là où je suis il n'y a plus à penser. » (Artaud)

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Vous entendez des voix qui ne sont plus du monde des idées? ;-)

Écrit par : Kate | 21/07/2005

« Der Zorn Gottes » ou l'éloquence sublime du germanique génitif.
Et je repense à ce petit singe, explosé par la colère Klaus sur le radeau.

Écrit par : sk†ns | 21/07/2005

Détruire pour se détruire ou pour renaître, là est la question.

Écrit par : Alina | 22/07/2005

"Je suis le propriétaire de ma puissance, et je le suis quand je me sais Unique. Dans l'Unique, le possesseur retourne au Rien créateur dont il est sorti. Tout être supérieur à moi, que ce soit Dieu ou que ce soit l'Homme, faiblit devant le sentiment de mon unicité et pâlit au soleil de cette conscience."
Stirner

Écrit par : K.B | 22/07/2005

"Un sage est sans idée", Kate, pourrait vous répondre François Jullien. Mais il est vrai qu'à cela vous auriez lieu de rétorquer : "Encore faudrait-il qu'Anaximandrake fût sage."

Écrit par : Chinoiserie | 24/07/2005

Notre hôte n'est sans doute pas sage mais aguérri (ou la colère de Dieu).

Question vraiment naïve pour le maître des lieux : si l'esprit de l'homme est infini, d'où procède son origine ?

Écrit par : Lambert Saint-Paul | 25/07/2005

Artaud est mon préféré, là où il est il y a l'exacerbation de la sensation, très éloignée de la pensée mais aussi riche, à mon humble avis.

Écrit par : Fleur | 25/07/2005

Un puits sans fond peut-il être artésien ?

Le philosophe n'est pas un sage. En effet, ce qui l'en différencie est bien marqué par Horace: "Sapiens uno minor est Jove."

Écrit par : Anaximandrake | 25/07/2005

"Solitude, silence, l’incomparable chasteté de l’azur ! une petite voile frissonnante à l’horizon, et qui par sa petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans syllogismes, sans déductions."
(Baudelaire, "Le Confiteor de l’artiste")

Écrit par : Amanda | 26/07/2005

Les commentaires sont fermés.