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26/10/2005

Post festum

« La grandeur de l'art ne commence à paraître qu'à la retombée de la vie. » (Debord)

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« L’homme est un irréversible incarné : tout son "être" consiste à devenir (c’est-à-dire à être en n’étant pas), et par surcroît il devient (advient, survient, quelquefois se souvient), mais ne revient jamais : car s’il pouvait revenir, l’aller et le retour feraient de son "être" une chose. » (Jankélévitch)

Commentaires

Post festum animal triste. Vite, encore la fête !

Écrit par : Alina | 26/10/2005

La fête ce n'est pas devenir mais advenir dans un temps suspendu, non ?
L'homme est triste quand la vie et le temps retombent. L'art est alors une consolation ? Un jeune écrivain me racontait au printemps dernier qu'il avait besoin de l'art pour illuminer sa vie. J'ai eu l'impression qu'il était déjà retombé. Je lui ai dit que moi j'avais besoin de ma vie pour illuminer l'art. Ma vie présente et passée. C'est peut-être ce qu'a voulu dire Debord, plutôt ?

Écrit par : Alina | 26/10/2005

Le jusqu'à quand et le je ne sais où ?

Écrit par : presque-rien | 26/10/2005

Si l'art naît d'un besoin, il est douteux qu'il illumine les ténèbres. L'art naît peut-être d'une nécessité, mais joyeuse et féconde, celle du désir. Même le choix de la teinte, de la tonalité la plus sombre, s'accompagne d'une pure joie humaine, celle de l'incarnation.

Écrit par : Amanda | 26/10/2005

Celle de la carnation de l'incarnation nécessairement en route en deça et au-delà de l'abstraction aux stratégies fumeuses . L'art néglige la fête fut-elle dialectique .

Écrit par : Simone | 27/10/2005

Il y a dans le dernier livre de Bruce Bégout, La découverte du quotidien (Allia), de très belles analyses sur la tension entre le festif et le quotidien, l'évasion et l'invasion. C'est d'ailleurs un ouvrage remarquable de profondeur. Cela nous change des petits livres expédiés en une heure de lecture qui sont du psittacisme pur de Deleuze ou Derrida. Enfin une pensée neuve dans l'horizon de la philosophie française. L'as-tu lu?
Bien à toi et bravo pour ce blog original et passionnant.
Jean-Philippe

Écrit par : jean-philippe | 27/10/2005

Au nom de la rose où est passé le rire "franc-sisque" ?

Écrit par : pendule | 27/10/2005

"Souvent à la fin, le sage incline vers la beauté" (Hölderlin)

Écrit par : Kate | 27/10/2005

Pour ceux qui veulent rire, le nouveau spectacle de Chanson Plus Bifluorée. On n'a pas besoin d'être particulièrement bon public pour s'évader au-delà de l'abstraction et de l'horizon même, avec notamment la chanson "Ni oui ni non", qui réfléchit brillamment les impasses de la contradiction.
Pour ceux qui veulent élever leur degré de consience, le film "Les Amants Réguliers". On y trouve un penchant prononcé pour la beauté aveuglante. Les nerfs optiques s'adapteront.

Écrit par : Amanda | 30/10/2005

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