03/10/2008
Realia
« C'est un psychologue sans égal qui s'exprime dans mes écrits » (Nietzsche)
L'Atelier Clément Rosset signale opportunément à l'attention du lecteur cet entretien donné par le philosophe éponyme. Si, dans sa dimension purement conceptuelle, il n'apprendra rien à qui est familier de son œuvre magistrale, son volet biographique, toutefois, n'est pas sans intérêt philosophique.
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Commentaires
" Plus sérieusement, les œuvres qui manient l’humour ont tout à nous apprendre : elles mettent à nu les mécanismes absurdes qui nous gouvernent et dont nous devons nous garder si nous voulons faire coïncider nos désirs et le réel, ce qui est la définition même de l’allégresse. "
Faut-il donc désirer ce qui est et par extension ce qui est possible, ou doit-on se limiter au premier terme ?
Quelle différence y'a-t-il entre ces préceptes et le stoïcisme ?
Quelle est la forme d'apprentissage impliquée par l'exposition à des œuvres qui manient l'humour. Rire est-il suffisant ? Ou alors doit-on analyser ce qui nous fait rire?
L'allégresse impliquerait-t-elle donc une activité distincte de celle de spectateur ?
Est-ce qu'un comédien ou un metteur en scène est allègre par définition ? Ou-bien ne trouve-t-on finalement les meilleures œuvres humoristiques que parmi celles des philosophes ?
Comment devient-on allègre ?
Écrit par : Niklaus Vonderflu | 05/10/2008
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