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09/09/2010

Amicus Plato, sed...

 

« Schopenhauer [...] a raison : le phénomène vraiment rare, c'est une philosophie neuve […] Le romancier peut être disciple, mais il ne doit pas oublier qu'il reste un disciple. C'est un des meilleurs disciples pour le philosophe. Moi, souvent, je me suis senti comme un très bon chien de chasse qui ramenait au pied du maître Arthur des faisans particulièrement dodus, mais je les ramenais au pied de mon maître Arthur. » (Houellebecq)

 

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« Je soutiens que le recours ultime doit être toujours à l'expérience et c'est pourquoi j'insiste autant sur le témoignage des poètes » (Whitehead)

 

 

Commentaires

Je trouve cette interviou de Houellebecq assez réussie (pas lu son dernier opus)
Pour le reste, outre qu'il faille bien entendu faire une différence entre poète et romancier, les travaux de Bouveresse sur Musil, et son dernier livre (La connaissance de l'écrivain) semblent apporter une contradiction aux propos notre dépressif national (ou national dépressif).

Écrit par : P/Z | 11/09/2010

Je voulais ajouter que la photo est remarquable.

Écrit par : P/Z | 11/09/2010

Je pense que Houellebecq est avant tout un poète, et que sa prose - comme il est d'ailleurs rappelé dans ce long entretien - a vocation à introduire à la poésie.

Si, en tant que poète, loin donc d' "être disciple", il aurait été banni de la cité par Platon, Houellebecq, malgré le différend (éventuel) relatif à la technique, doit, sur cette question, plutôt être rapproché de Heidegger. Quant au propos du platonicien Whitehead, il tend à indiquer que celui-ci est un diadoque hérétique.

Je n'ai pas lu cet ouvrage de Bouveresse, mais serais curieux de connaître ses arguments.

Écrit par : Anaximandrake | 11/09/2010

P.S.:
Crédit photographique à Marcel van der Vlugt.

Écrit par : Anaximandrake | 12/09/2010

"Tout doit être, en effet, soumis au pouvoir de la musique, puisque l'âme céleste, par qui tout est animé, lui doit son origine.

Lorsqu'elle donne l'impulsion circulaire au corps de l'univers, il résulte de cette communication de mouvement des sons modifiés par des intervalles inégaux, mais ayant entre eux des rapports déterminés, et tels que ceux des nombres qui ont servi à son organisation. Il s'agit de savoir si ces intervalles, que l'entendement seul est capable d'apprécier dans cette substance immatérielle, peuvent être soumis au calcul dans le monde matériel.

Archimède, il est vrai, croyait avoir trouvé le nombre de stades qu'il y a de la terre à la lune, de la lune à Vénus, de Vénus à Mercure, de Mercure au soleil, du soleil à Mars, de Mars à Jupiter, et de Jupiter à Saturne. Il croyait également que l'analyse lui avait donné la mesure de l'intervalle qui sépare l'orbe de Saturne de la sphère aplane; mais l'école de Platon, rejetant avec dédain des calculs qui n'admettaient pas de distances en nombre double et triple, a établi, comme point de doctrine, que celle de la terre au soleil est doublé de celle de la terre à la lune ; que la distance de la terre à Vénus est triple de celle de la terre au soleil ; que la distance de la terre à Mercure est quadruple de celle de la terre à Vénus; que la distance de la terre à Mars égale neuf fois celle de la terre à Mercure; que la distance de la terre à Jupiter égale huit fois celle de la terre à Mars ; enfin, que la distance de la terre à Saturne égale vingt-sept fois celle de la terre à Jupiter." (Macrobe)

Bien à vous, perpétuellement, cher Thomas.

Écrit par : LKL. | 12/09/2010

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