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13/01/2012

Aetas Rationis

 

"Seven years later, a thunderbolt descended on Frege from a clear sky." (Michael Dummett)

 

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« Sans elle, on ne peut certainement pas traiter la philosophie selon la méthode démonstrative ; l’art d’inventer y prend d’ailleurs ses principes. » (Christian Wolff)

 

  

Commentaires

"En ce qui concerne les fondements nous croyons en la réalité des mathématiques, mais évidemment quand les philosophes nous attaquent avec leurs paradoxes, nous courons nous cacher derrière le formalisme et disons:" la mathématique n'est qu'une combinaison de symboles privés de signification" et ensuite nous sortons les chapitres 1 et 2 des éléments de la théorie des ensembles. Finalement on nous laisse en paix retourner à nos mathématiques, et faire comme nous avons toujours fait, travailler avec quelque chose de réel." (Dieudonné)

"La principale différence entre la géométrie et la mécanique d'une part, et d'autre part l' ensemble des autres disciplines rassemblées sous la dénomination d' arithmétique, tient selon Gauss en ce que l' objet de la dernière, le nombre, est une production de notre esprit seul, alors que l'espace, de la même manière que le temps, a aussi une réalité en dehors de notre esprit, réalité à laquelle nous ne pouvons à priori dicter ses lois." (Kronecker)

Écrit par : LKL. | 20/01/2012

Un mot a propos d'une autre note : Nihil confirmari nequit
Les hommes soufflent dans leurs mots creux l'esprit de leur angoisse, leur in-abitation de l'etre, qui se condense en peur que l'effroi fait voler en eclat comme le miroir de narcisse pour retablir le souffle dans dans sa visée de sens, transcendante, liante, circulaire, donc forcement illogique ; heureusement donc que la religion qui pretend temoigner, que la naissance de l'amour en ce monde fut aussi un evenement historique, tout en etant une revelation du sens eternel de l'etre, une verite de raison donc, dit de l'amour qu'il « n'a pas jaillit du coeur de l'homme » ; car sinon le sens serait indiscernable du non-sens, et la liberte de choix impossible. Et effectivement c'est du langage, de la Parole, et de son souffle, une fois interiorisée et devenue langue maternelle (car avant nous ne parlons pas plus que nous aimons ou nous rapportons a la verite en verite) que procede l'amour chretien ; je ne sais si Lacan ne voulait pas en quelque sorte en venir la, a la géneration de l'esprit dont la part structuré comme un roman, etait en attente de se souffle, qui pris en lui meme, c'est a dire revelé en Christ, semble insignifiant , absurde et vide de sens comme si a priori il etait desitiné a faire paraître dans la lumiere toute la psyché , l'interiorite comme essence du "moi" eternel, en allant jusqu'à decsendre dans l'insignifiance de l'inconscient structuré comme un langage? Chose que le « logos » est par essence incapable de faire, puisqu'il ne peut que rebatir tout a zero en commencant par le vide etonné de l'ironie qui jouit de l'erradication de tous les contenus objectifs de la conscience. Lacan a compris qu'il manqué au loos philosophique de pouvoir ressaisir la vie psycique d'un individu historique et en cela il est un pont entre l'antiquite grec et la modernite du christianisme d'un kierkegaard par exemple. Le logos qui avait pour tache de lier les signifiants dans l'un du sens, devient en christianisme la purete du coeur qui recoit l'un d'un Autre, en une Parole supposant la performativite ethique, au sein de la realite en laquelle cet amour de dieu se pose comme en lui-meme, et nous en lui, en commencant par etablir la regle de la signifiance symbolique du réel pour la volonte de l'un, la purete du coeur : aime ton prochain comme toi-meme.
Bien a vous,
Jerome

Écrit par : jerome ruffin | 24/02/2012

dans une autre note, "il n'y a pas de sujet', vous refaites l'historique de cette tradition entre empirisme et phenomenologie ; mais il faudrait aussi penser l'hypothese inverse, anti-heiddegerienne : il n'y a pas de 'il y a', c'est ce que dit l'empirisme de la meca. quantique ; de sorte que toutes 'position de realite' releve plus que du sujet et de la langue.
Bien vous.
Jerome

Écrit par : jerome ruffin | 24/02/2012

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