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29/08/2005

Automotion (en passant)

« L’épistémologie ici fera défaut, si elle part d’une réforme, qui est subversion du sujet. » (Lacan)

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« Si donc tout mû est nécessairement mû par quelque chose, il faut qu'il y ait un premier moteur qui ne soit pas mû par quelque chose ; mais si, d'autre part, on a trouvé un tel premier moteur, il n'est pas besoin d'un autre. En effet, il est impossible que la série des moteurs qui sont eux-mêmes mus par autre chose aille à l'infini, puisque dans les séries infinies il n'y a rien qui soit premier. Si donc tout ce qui est mû l'est par quelque chose, et que le premier moteur, tout en étant mû, ne l'est pas par autre chose, il est nécessaire qu'il soit mû par soi. » (Aristote)


NB : retour le 9 septembre.

Commentaires

"Come on, baby, to the locomotion".

Écrit par : Lambert Saint-Paul | 29/08/2005

« Si donc tout nu est nécessairement nu pour quelque chose, il faut qu'il y ait un premier moteur qui ne soit pas nu pour quelque chose ; mais si, d'autre part, on a trouvé un tel premier moteur, il n'est pas besoin d'un autre. En effet, il est impossible que la série des moteurs qui sont eux-mêmes nus pour autre chose aille à l'infini, puisque dans les séries infinies il n'y a rien qui soit premier. Si donc tout ce qui est nu l'est pour quelque chose, et que le premier moteur, tout en étant nu, ne l'est pas pour autre chose, il est nécessaire qu'il soit nu pour soi. » (Artiste hot)

Écrit par : Athénaïs | 31/08/2005

« L’épistémologie ici fera des faux, si elle part d’une vraie forme, qui est subversion du sujet. » (J'hacke)

Écrit par : Athénaïs | 31/08/2005

« Si donc tout ce qui est mû l'est par quelque chose, et que le premier moteur, tout en étant mû, ne l'est pas par autre chose, il est nécessaire qu'il soit mû par toute chose en soi-même. Le moteur et le mû sont donc une seule chose. » (pseudo-Aristote)

Écrit par : antares | 02/09/2005

Impression "Demoiselles d'Avignon" : éclats de nu recomposés
(la créativité aussi fait des faux, dirait-on)

Écrit par : Soleil Levant | 03/09/2005

Mais alors, si "il est nécessaire qu'il soit mû par soi", ce site devrait commencer à être mû par une Voix et non par un perroquet qui recopie des pans entiers de mes textes, ainsi que ceux de mes nombreux confrères ?

Écrit par : Aristote | 04/09/2005

Aristote, le capitaine Drake se tait, laissant parler son perroquet, et nous sommes nombreux à le faire car qui écoute les voix inquiétantes rodant aux abords des territoires inconnus ? Qui est prêt à entendre la suite ? La suite de ce qui est ? L'au-delà philosophique au risque d'y laisser sa raison ? Il est une limite après laquelle le savoir ne se donne pas, à chacun, muni de quelques connecteurs, d'avoir le courage de comprendre, de faire soi-même le chemin sans attendre, la bouche ouverte, l'éjaculation du père en croix soumis à la pulsion de transmission.
Aristote, vous êtes une feignasse.

Écrit par : mû | 05/09/2005

L’usage de la citation force à l’incertitude, garantit le sceau de l’indétermination : le sens est fixé par un autre que moi et selon les critères très sacrés de la création poétique. Ce qui rend toute coïncidence (avec mes propres pensées) sinon improbable du moins partiellement fortuite.

Écrit par : Amanda | 07/09/2005

“ Descendons et faisons une pause.
- Pourquoi ?
- Parce que, selon toute apparence, tu touches à la conclusion de tes amours.
- Pas tout à fait.
- Quand on est arrivé au genou, il y a peu de chemin à faire.
- Mon maître, Denise avait la cuisse plus longue qu’une autre. ”
(Diderot, Jacques le Fataliste)

Écrit par : Sans suite | 07/09/2005

“ La force de la pensée n’est pas grande contre la métamorphose à quoi la mort peut contraindre un homme. ” (Malraux, La Condition humaine)

Écrit par : René | 07/09/2005

“ Il n’y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n’a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. ” (Voyage au bout de la nuit)

Écrit par : Céline | 07/09/2005

rectification " quand tout sera dit , on n'aura plus peur de se taire , ça y sera "

Je chipote, mais je les ai suées mes phrases , moi .

Écrit par : Louis Ferdinand Céline | 07/09/2005

Notre hôte se taît donc et laisse, entre deux paroles désignées de l'index, le vide médian nécessaire à ce qui doit advenir.

Salutations, Drake.

Écrit par : Marie-Cécile | 07/09/2005

Merci, Marie-Cécile de répondre à ceux qui ne parlent que d'eux-mêmes, face au miroir qui leur renvoie, anamorphosé par un Oedipe précaire, leur impuissance et leur rapport hystérique à l'autorité. Ils ne leur manquent, finalement, que l'expérience, le raisonnement, et la dialectique de l'un et du mutiple, de l'autre et du même. Leurs critiques sont, en fait, une demande d'amour fort touchante. Ah, le symbolique...

Écrit par : Anaximandrake | 08/09/2005

Cubisme ? Peut-être. Question subsidiaire : faut-il jeter les dés pour recoudre après une dissection ?

Des faux ? Non pas. Aristote n'est-il pas le premier anti-platonicien, c'est-à-dire le premier à avoir mis en question explicitement la préséance du modèle sur la copie, au point de les homogénéiser comme simulacres ?

Écrit par : Anaximandrake | 08/09/2005

Des faux, l'instrument. Quoique le non-vrai peut se définir par la coupure. Rien n'est coupable et toute scission se trouve donc avant tout une illusion d'optique. Aristote a raison. Je glisserai ensuite vers une vieille note évoquant l'auto-appartenance. Et je laisse entre ces deux thèmes la fameuse faille dont tu uses si bien.

Écrit par : Marie-Cécile | 08/09/2005

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