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13/04/2008

Collapse IV

Collapse IV sera publié en mai 2008. On peut d'ores et déjà commander ce volume ici.

 

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Collapse Volume IV : Concept Horror est une enquête au sein des dimensions philosophique, existentielle, esthétique, religieuse et politique de l’horreur. Sa tâche n’est pas de promouvoir des théories de l’horreur, mais de révéler les horreurs qui attendent ceux qui poussent la pensée rationnelle au-delà des limites du raisonnable.

Le volume illustre la vision propre à Collapse d’un texte métissé dans lequel les contributions interagissent et produisent une série d’interzones ou d’espaces collaboratifs objectifs. Tout au long du volume, de nombreux textes philosophiques et travaux graphiques de styles différents se mélangent, créent des connections inattendues, et ajoutent les uns aux autres de nouvelles dimensions.

Infinite Regress into Self-Referential Horror par Georg Sieg, démontre la nature simultanément cognitive, existentielle et politique de l’Horreur, à travers une enquête conceptuelle sur la victimité.

Avec The Shadow of a Puppet-Dance , James Trafford suit l’auteur de weird fiction Thomas Ligotti dans son anticipation de la thèse radicale du livre du neurophilosophe Thomas Metzinger Being No-One : nommément, qu’ « il n’a jamais existé une chose telle qu’un soi. »

Dans la propre contribution de Thomas Ligotti à ce volume, celui-ci reprend l’œuvre de l’obscur philosophe norvégien Peter Zapffe, entre autres, pour effectuer un voyage impassible dans les profondeurs du nihilisme…

… Comme contrepoint à la déflation de l’hybris humaine par Ligotti, l’ukrainien Oleg Kulik, un artiste contemporain de première grandeur connu pour ces investigations dérangeantes aux frontières de la vie et de la mort, de l’humanité et de l’inhumanité, présente sa série photographique Dead Monkeys.

Nine Disputations on Theology and Horror par Eugen Thacker rend compte de manière détaillée et pénétrante des « noosphères tératologiques », en discutant les ontologies de l’horreur depuis Aristote jusqu’à Lovecraft.

Le romancier Michel Houellebecq est bien connu pour sa capacité à évoquer l’horreur qui réside dans les banalités de la vie contemporaine. Ses poèmes, dont une sélection est ici traduite en anglais pour la première fois, distille sa vision puissante dans des moments d’effroi translucides.

Jake et Dinos Chapman, les célèbres 'frères Grimm' du monde de l’art britannique, qui dévoilent leur nouvelle œuvre infernale Fucking Hell à Londres le mois prochain, présente un ensemble de dessins créés en exclusivité pour Collapse en réponse aux autres contributions du volume.

Le travail de Quentin Meillassoux est familier à nos lecteurs. Dans le troisième essai d’une « trilogie » publiée dans Collapse, Spectral Dilemma, Meillassoux révèle quelques-unes des conséquences éthiques de sa déduction de la « nécessité de la contingence », à travers l’examen du problème du « deuil essentiel ».

Les photographies de Kristen Alvanson, à la fois repoussantes et fascinantes, de spécimens préservés d’animaux et d’humains déformés et mutants, sont accompagnés par un texte qui discute le traité du seizième siècle de Paré qui fait de la taxonomie elle-même quelque chose de monstrueux.

Les esquisses méticuleuses de l’artiste allemand Todosch (Thosten Schlopsnies) semblent dépeindre des variétés de slime hétérogène dans un processus à la fois de désintégration et de coagulation…

… Un accompagnement parfait à Being and Slime de Iain Hamilton Grant. Cette exhumation intempestive de l’œuvre naturephilosophische de Lorenz Oken – selon lequel la création de l’univers à partir d’un « zéro primal » correspond à sa coagulation à partir d’un « mucus primitif » – met un accent entièrement nouveau sur la notion de Badiou de 'fondation à partir du vide'.

Benjamin Noys médite sur Lovecraft et le réel, et révèle que la plus abyssale des horreurs est l’Horror Temporis.

Avec Thinking with Nigredo, Reza Negarestani montre comment Aristote et Plotin déverrouillent et dissimulent tout à la fois le mécanisme ontologique exprimé par une ineffable forme de torture étrusque.

Une étoile montante, l’artiste canadien Steven Shearer, donne à lire une nouvelle série de ses Poèmes – des pièces graphiques frappantes créées via la manipulation de titres et de paroles nihilistes et extrêmes de groupes de death metal.

China Miéville, plus connu pour ses best-sellers de weird fiction, écrit sur M.R.James and the Quantum Vampire, et nous introduit à une nouvelle créature effrayante issue de son arsenal, le Skulltopus !

Le collectif artistique tchèque Rafani présente son cycle Czech Forest, une adaptation de l’imaginaire folklorique qui propose un conte très moderne de crime de guerre et de vengeance à la fin de la seconde guerre mondiale.

Graham Harman participe de nouveau à Collapse avec On the Horror of Phenomenology : Lovecraft and Husserl. Au cours d’une défense du weird realism, Harman démontre que la pensée philosophique est plus proche de la weird fiction et de l’horreur qu’elle aimerait l’admettre…

Singular Agitations and a Common Vertigo, la série d’images de Keith Tilford, anticipe et couvre de son ombre l’invocation par Harman de la vie intime des objets.

 

 

Commentaires

Oleg Kulik est très rigolo. Je me souviens d'une vidéo où il se déplaçait nu, à quatre pattes (un "cynique") et où il pisse contre les murs en levant la papatte, et aboyant sur les passants.

Écrit par : sk†ns | 17/04/2008

Ah, c'est lui... Il semble en être maintenant au stade des singes morts. Une sorte d'involutionniste apparemment.

Écrit par : Anaximandrake | 17/04/2008

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